La patronne, c’est Bristow
La championne du monde, victorieuse de la lutte finale, hier sur les pentes du Mercantour, visera un autre sommet avec l’équipe britannique, ce samedi, lors du Trial des Nations féminin
Son nom est Bristow. Emma Bristow. Victorieuse de la lutte finale du circuit FIM, hier à Isola 2000, la championne du monde espère orner sa couronne d’une perle supplémentaire avec l’équipe britannique, aujourd’hui, lors du Trial des Nations féminin. Avec trois titres suprêmes inscrits désormais à son palmarès, même si elle en est encore loin, la jolie blonde suit les traces de Toni Bou, vingt fois champion
Aujourd’hui
h : dernier départ TDNF (Trial des nations féminin) h- h : essais TDN (Trial des nations) h : dernière arrivée TDNF h : remise des prix.
Demain
h : dernier départ TDN (Trial des nations) h : dernière arrivée TDN h : remise des prix du monde en trial et X-trial entre 2007 et 2016. Mais avant d’admirer l’exceptionnel prodige espagnol, demain, et la bagarre pour le titre face à l’équipe de France, le public attendu nombreux dans la station azuréenne pourra applaudir aujourd’hui ces filles venues du monde entier à l’occasion du Trial des Nations féminin. En patronne, Emma Bristow conduira donc la team UK vers une victoire attendue, devant l’Allemagne, l’Espagne et la France.
Laurie Ehrhart vise haut
L’équipe tricolore sera composée de Marine Aurières, Laurence Dugnas, Laurie Ehrhart et Caroline Moreon (remplaçante). Hier, lors de l’épreuve individuelle, c’est Laurie Ehrhart qui s’en est le mieux sorti (21e) devant la Grassoise Marine Aurières, Caroline Moreon et Laurence Dugnas. Du haut de ses 19 ans, Laurie Ehrhart, fille d’un exchampion de France de trial, du Moto-Club d’Ancelle
étant en travaux, nous avons dû réduire la distance de l’ES d’environ 3 kilomètres. Le second passage permet ainsi de compenser. »
Nicolao, Audirac et Fotia à domicile
En l’absence du vainqueur 2015, Anthony Puppo, la guerre de succession s’annonce intense et indécise entre les cols de Turini (ES 1 et 4) et de Porte (ES 2 et 5). Sur le papier, le pilote le mieux armé s’appelle Jean-Philippe Nicolao. (Hautes-Alpes), n’a peur de rien. « Nous visons un top 5 ou un top 3 » , espère cette élève d’un BTS MUC en alternance qui brille par ailleurs en ski alpin. « En championnat de France de ski, je me suis qualifiée en géant et en spécial », poursuit la jolie brunette qui, en habituée des hauteurs, devra emmener ses coéquipières vers les sommets aujourd’hui. Responsable technique du Sébastien Loeb Racing, cet enfant du pays s’offre une récréation à domicile dans le baquet d’une Peugeot 208 R5. Une bête de course plus musclée que les 106 F2000 et 207 R3 pilotée précédemment que cet ancien finaliste de l’opération Rallye Jeunes tentera d’apprivoiser rapidement. Les autres prétendants à la victoire ? Le Niçois David Ferraro prend ici son troisième départ au volant d’une 207 S2000, avec l’envie légitime de poursuivre la montée en puissance amorcée loin de chez lui (7e à Vaison-la-Romaine, 5e au Trièves). Si les Renault Départ (Roquebillière) : 8h45 ES 1et 4 - ES 2 et 5 - ES3et6- Arrivée (Roquebillière) : 16h17
Megane kit-car de Frédérik Casciani et Pierre Vonic manquent à l’appel, l’un et l’autre ayant déclaré forfait cette semaine, la Porsche 997 GT3 du voisin varois Christian Estienne peut également animer la lutte au sommet. Enfin, il faudra suivre de près deux autres « pointures » originaires de Roquebillière. Vainqueur de l’édition initiale, en 2013, sur 207 S2000, Cyril Audirac peutil doubler la mise dans son jardin avec une version R3 ? Seule certitude, le lauréat du Volant Peugeot 2009 a toujours le pied aussi lourd. En témoigne la 16e place (2e de la classe R3) décrochée samedi dernier au Rallye du Mont-Blanc... Quant à Anthony Fotia, 4e en 2015 (Renault Clio R3), on l’imagine pressé de hisser sa Honda Civic plus haut...