Nice-Matin (Cannes)

Maurel en bleu, blanc, rouge?

CHAMPIONNA­T DE FRANCE

- KATHERINE NATTON

Deuxième à l’Ironman de Vichy fin août et vainqueur du premier Tri Games à Grasse dimanche, Kévin Maurel, le Tristar de Cannes, annonce la couleur pour le mois prochain. Il ne vise rien d’autre que la victoire et le titre de champion de France à Nice. Quatre semaines, c’est le délai qui reste à Kévin Maurel pour parfaire sa campagne afin d’être l’élu et monter sur la plus haute marche du podium. Ici pas question de politique mais juste de sport, ou plutôt de trois sports réunis puisque le Cannois a très tôt choisi le triathlon « pour faire comme papa ».

Une discipline qu’il commence à appréhende­r par la natation avec Thierry Bricout qui est aujourd’hui son entraîneur et partenaire de club. Après un exil de quatre ans au Mans pour suivre des études de commerce et obtenir un diplôme de technicien en cycle, Kévin ne tarde pas à reprendre ses marques du côté de Cannes. Et à 25 ans, il décide d’accélérer les choses, tant dans son programme sportif que dans sa vie profession­nelle. « Jusque-là j’étais salarié dans une entreprise, mais cela ne me laissait pas assez de temps pour m’entraîner. J’ai donc démissionn­é et décidé de monter ma société ». Une prise en main qui va porter ses fruits dès cet été avec une 4e position au triathlon de Marseille mais surtout une deuxième place décrochée sur longue distance à Vichy un mois plus tard. Une première victoire que lui a ravie un Britanniqu­e dans le dernier kilomètre, mais que le triathlète cannois va finalement décrocher en franchissa­nt en tête la ligne des Tri Games entre Mandelieu et Grasse. Avec un rythme d’entraîneme­nt fixé à deux, voire trois séances par jour, Kévin Maurel se consacre également au montage de son dossier société. « Je suis en train de créer une société d’entretien et de réparation vélos, toutes catégories confondues, que j’ai dénommée Bike Tools. Le plus de mon entreprise est que je me déplace chez le client ce qui lui évitera de chercher des solutions pour transporte­r son ou ses vélos sur le site de réparation » précise-t-il. Un montage qui commence à prendre forme et entre deux rendez-vous administra­tifs, Kévin Maurel poursuit sa préparatio­n car dans moins d’un mois au départ de l’épreuve niçoise il saura s’il a réussi son pari, celui de devenir champion de France. Un objectif qui semble largement à la portée du triathlète cannois.

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(DR) Le Cannois Kévin Maurel brigue le titre de champion de France de triathlon le mois prochain à Nice.

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