Nice II : c’est encore raté !
Les journées passent et c’est à chaque fois le même film qui semble repasser en boucle : Nice mène les débats, prend le dessus sur son adversaire, avant de le laisser revenir à la marque en toute fin de match. Hier, les Aiglons ont carrément mené à deux reprises à la marque, la deuxième fois à moins de dix minutes du terme. «C’est rageant de prendre ces buts sur deux erreurs individuelles. C’est d’autant plus frustrant que les garçons ne sont pas récompensés de leurs efforts, soufflait Laurent Bonadei. Ils ont démontré de grosses ressources mentales pour reprendre les devants à la marque après la première égalisation . » C’est Caddy qui avait redonné le sourire à ses coéquipiers sur un bon débordement de Benrahma, déjà passeur décisif sur coup franc lors du premier but niçois inscrit par Burner, de la tête. Le meilleur semblait encore à venir quand les Aiglons prenaient clairement le jeu à leur compte dans ces derniers instants, avec une bonne rentrée de Ranieri et une double occasion énorme pour Caddy et Benrahma. Mais Jacques, le portier montois, sortait deux parades insensées (88’).
« Le meilleur adversaire jusqu’ici»
Dans la foulée, Albert n’arrivait pas à redresser la tête. Déjà fautif sur le premier but des visiteurs à l’issue d’une perte de balle dans les vingt derniers mètres, le milieu de terrain tergiversait à nouveau et offrait une ultime opportunité aux Jaune et Noir : un centre au deuxième poteau profitait à Diarra, étrangement esseulé. « C’est probablement le meilleur adversaire que nous avons rencontré jusqu’ici. On savait qu’on n’aurait pas dix occasions, en avoir eu six, c’est déjà énorme, concédait le coach niçois. Mais on doit bénéficier d’au moins un penalty. C’est grave parce que ça nous coûte la victoire. » Trois situations auraient en effet dû offrir un penalty aux Niçois : une poussée dans le dos de Donis sur un bon centre de Burner (35’), une main montoise dans la surface sur une tentative de frappe (60’), mais surtout une chevauchée de Benrahma stoppée par un tacle irrégulier (90’+1). « Au milieu d’une forêt de jambes, il semble qu’il y ait eu contact », concédait même Pierre Aristouy le coach montois. Quand ça ne veut pas.