Nice-Matin (Cannes)

Attentat: mauvaises ondes entre Yann Barthès et Nice

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De la friture sur la ligne entre Yann Barthès et la Ville de Nice. Sur son site internet, le « Quotidien » a publié, hier, un long article intitulé : « Attentat de Nice : la faille de communicat­ion des policiers ». Le journalist­e de l’émission de Yann Barthès sur TMC explique avoir eu accès à des procèsverb­aux qui « révèlent que les policiers municipaux et nationaux n’étaient pas en mesure de communique­r le soir du 14-Juillet (...) car ils n’étaient pas branchés sur les mêmes ondes. Les policiers nationaux n’auraient ainsi pas pu mesurer immédiatem­ent la gravité de la situation ». Cette informatio­n que le « Quotidien » présente comme une exclusivit­é n’en est pas tout à fait une: dès le 22 juillet, « NiceMatin » révélait que « le système radio (de la police municipale) n’est pas relié à celui des policiers nationaux ». Nous indiquions : « C’est un opérateur du centre de supervisio­n urbain (municipal) qui reçoit l’appel (des policiers municipaux sur place). Dans la salle, se trouve un policier national qui fait le relais dans l’instant ». Mais « Quotidien » va plus loin et affirme que « c’était à la mairie de Nice de fournir le matériel » , aux termes de l’article 21 la « Convention de coordinati­on entre la police nationale et la police municipale de Nice », signée entre Christian Estrosi et le Préfet en mars 2016. « Cette interpréta­tion de l’article 21 par le Quotidien est mensongère », a réagi la Ville de Nice dans la soirée d’hier. « Lorsque l’alerte de l’arrivée du camion sur la promenade a été donnée par le premier équipage de police municipale, le policier national présent au sein de la salle a reçu en temps réel le message, qu’il a immédiatem­ent répercuté aux effectifs de la police nationale à travers la procédure qui appartient à ce service de l’État », ajoute la municipali­té. De son côté, la préfecture a fait savoir qu’elle ne s’exprimerai­t pas.

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