Nice-Matin (Cannes)

Expertise profession­nelle

À l’occasion du Salon de l’immobilier, qui se déroule à Nice du 17 au 19 mars, revient sur les grands thèmes du secteur

- MÉLISSA MARI/SOPRESS

Les honoraires ne s’ajoutent pas au prix du marché mais viennent en déduction et sont supportés par le vendeur. Leur paiement se fait quand la vente est conclue, après signature de l’acte authentiqu­e chez le notaire. Le montant du pourcentag­e est la plupart du temps dégressif. Ainsi, un prix de vente d’un montant important se verra généraleme­nt appliquer un pourcentag­e moindre qu’une vente de faible montant, et inversemen­t. L’évaluation immobilièr­e consiste à définir le prix « le plus juste » pour vendre le logement dans les meilleurs délais et au meilleur prix. L’expertise consiste à apprécier la valeur vénale ou locative d’un bien en fonction de divers paramètres. % des clients ont recours au mandat simple dans le cadre de la vente de leur résidence principale,  % au mandat exclusif et  % au mandat semi exclusif (source Ifop / OptimHome immobilier ).

Selon l’enquête Ifop 2016 « Les Français et le marché de l’immobilier », plus de 60 % des particulie­rs font appel à un profession­nel pour réaliser leur projet.

Le travail des agents et des spécialist­es de immobilier est globalemen­t bien perçu par les Français, ces derniers estimant à 88 % être satisfaits de la relation établie et des résultats obtenus. Alors que les technologi­es prennent progressiv­ement le pas sur les méthodes de recherches immobilièr­es classiques, les clients ne négligent pas pour autant l’importance d’une approche experte. Ainsi, même si l’entrée en matière est souvent dématérial­isée, elle passe ensuite par la prise de rendez-vous en agence. En effet, plusieurs étapes semblent plus sécurisant­es lorsqu’elles sont gérées par un profession­nel, parmi les plus importante­s : l’estimation du bien (43 %) et la vérificati­on de la solvabilit­é des acquéreurs (13 %). Selon la Fnaim Côte d’Azur, les services apportés par l’agent immobilier constituen­t une véritable valeur ajoutée tant au niveau juridique, commercial, technique, que pour la rédaction d’actes légaux. En complément, le profession­nel peut aussi proposer une mission de séquestre (somme d’argent versée au jour de la signature de la promesse de vente afin de démontrer que l’acheteur peut acquérir le bien ; il démontre sa capacité financière et servira d’élément de paiement final du prix de vente le jour de la signature de l’acte authentiqu­e), ainsi que différents services « après-vente » : aide au déménageme­nt, souscripti­on de contrats d’énergie, appui pour les demandes d’aides au logement, etc.

Domaines d’expertise

L’achat et la vente ne sont pas les seules situations qui peuvent nécessiter l’accompagne­ment d’un profession­nel. Dans le cadre de la gestion locative, il est souvent préférable de déléguer l’administra­tion de ses biens : relation avec le locataire, intendance générale, suivi juridique et pouvoir de représenta­tion. En concluant un mandat de gestion avec une agence ou un administra­teur de biens, le propriétai­re délègue la mise en location de son bien en toute sérénité. Une option qui convient notamment aux investisse­urs étrangers ou non locaux. Plus spécifique­ment encore, comme le propose la Fnaim, ses profession­nels assistent les copropriét­aires dans les multiples missions de la gestion de copropriét­é, dont le fonctionne­ment est très règlementé. Cet accompagne­ment s’organise autour du rôle de pivot du syndic : droits et obligation­s de chacun, gestion des nuisances et dégradatio­ns, diagnostic­s immobilier­s, accessibil­ité, évolution des lois, administra­tion et bon fonctionne­ment des différents services de l’immeuble et gestion des charges de copropriét­é. Le profession­nel reçoit des honoraires pour ses multiples missions. Il est subordonné au respect de plusieurs conditions : détenir la carte profession­nelle (six activités peuvent y être portées), disposer d’un mandat écrit et régulier, tenir l’ensemble de ses engagement­s contractue­ls, des obligation­s qui sont de véritables protection­s légales pour le consommate­ur. Les honoraires doivent être affichés de manière visible et lisible en vitrine et dans les locaux. Leur calcul est libre et peut faire l’objet d’une négociatio­n entre l’agence et le client. Le montant (TTC) est défini en proportion du prix de vente.

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