Le Parlement veut limiter les appels à la prière des mosquées Trump tente d’unifier son camp pour abroger « Obamacare »
Le Parlement israélien a commencé, hier, à se prononcer sur des projets de loi pour limiter, voire interdire, les appels à la prière des mosquées. Le premier texte interdit les appels des muezzins de hà h. Il a été adopté par voix contre . Il est conforme à la proposition adoptée par le gouvernement en février. Le deuxième est plus restrictif puisqu’il prévoit une interdiction totale du recours à des haut-parleurs de mosquées dans les zones urbaines. Il a été approuvé par voix contre . Les initiateurs de ces projets de lois ont invoqué la nécessité de réduire « les souffrances quotidiennes de centaines de milliers d’Israéliens exposés aux nuisances sonores des haut-parleurs des mosquées ». Un député a été assassiné par balles, mardi soir,à Casablanca par des inconnus qui ont pu prendre la fuite. Abdellatif Merdas, ans, a été tué tard dans la soirée non loin de son domicile, dans le quartier Californie. Il était député de l’Union constitutionnelle (UC, parti libéral) pour la circonscription de Ben Ahmed, une ville à une soixantaine de km au sudest de Casablanca. Le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque sanglante du principal hôpital militaire d’Afghanistan, installé au centre de Kaboul. Menée hier par un commando de quatre hommes armés, elle a fait plus de trente morts et une cinquantaine de blessés, pour la plupart des patients, des médecins et des infirmiers pris au piège à l’intérieur de l‘établissement. Ce lourd bilan a été donné par le ministère afghan de la Défense. Le premier grand test des talents de négociateur politique de Donald Trump a commencé. Le président américain doit cajoler l’aile droite de la majorité républicaine, qui a des velléités de fronde dans l’épineuse réforme du système de santé. Revêtant les habits effectifs de chef de parti, il devait recevoir hier en fin de journée un groupe de parlementaires conservateurs afin de les amadouer, et il dînera à la Maison-Blanche avec Ted Cruz, son ex-rival aux primaires, sénateur du Texas dont la voix est décisive. « Obamacare est en train de s’écrouler et nous allons agir », a déclaré M. Trump mardi, avant une réunion avec une trentaine d’élus républicains. Son porte-parole Sean Spicer a promis de nombreux déplacements et une grande offensive médiatique de la Maison-Blanche, dans des télévisions et radios locales, pour convaincre les Américains que la réforme abaisserait le coût de la santé. « Nous allons continuer à défendre ce message dans les prochaines semaines, jusqu’à ce que ce soit adopté par la Chambre et le Sénat », a-t-il dit. Tous les républicains sont d’accord pour abroger Obamacare, la réforme de 2010 emblématique de la dérive socialisante des années Obama, disent-ils. Mais par quoi la remplacer? Les chefs républicains ont concocté une proposition de loi qui « abroge et remplace » simultanément, selon leur formule, et qu’ils veulent faire adopter au pas de charge, avant les vacances de Pâques dans un mois. Mais ce texte ne va pas assez loin pour les ex-élus du Tea Party. Ils l’ont qualifié d’Obamacare « light » et exigent un désengagement complet de l’Etat du marché de la santé. En fait, ils n’ont pas claqué la porte. Ils veulent obtenir des concessions directement de l’homme d’affaires. « C’est le début de la négociation », aaffirmé, mardi, le sénateur libertarien Rand Paul. Selon lui, la Maison-Blanche multiplie les contacts avec les élus conservateurs, notamment les membres du courant Freedom Caucus de la Chambre des représentants. Son collègue Jim Jordan insiste : les crédits d’impôts, le maintien de certaines taxes créées par Obamacare, la prolongation de subventions fédérales... rien de tout cela, présent dans le plan républicain, ne correspond à l’orthodoxie conservatrice, dit-il.
La promesse d’abroger
Les démocrates ont dénoncé un texte « catastrophe » qui ferait perdre à des millions de personnes leur couverture-maladie, mais du point de vue des chefs de la majorité, leur texte est un compromis, calibré pour satisfaire les républicains modérés. Ils ont d’ailleurs conservé plusieurs acquis très populaires d’Obamacare : la possibilité pour les enfants de rester sur l’assurance de leurs parents jusqu’à 26 ans, et l’interdiction pour les assureurs de refuser d’assurer quelqu’un à cause de ses antécédents médicaux. Paul Ryan, président de la Chambre, a réfuté le terme de « négociation » et martèle que les républicains ont été élus sur la promesse d’abroger Obamacare. Ils perdraient toute crédibilité en cas d’échec.