Licenciement suspect : appel de l’ex-président du syndicat des boulangers
Condamnés en première instance à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nice pour abus de confiance, les époux Bruot, via leur avocat Me Robin Evrard, ont réagi à l’article paru dans nos éditions le 7 mars. Rappelons que le parquet, alerté par le nouveau président du Syndicat des boulangers des Alpes-Maritimes (qui avait succédé à Christian Bruot), poursuivait les retraités après un licenciement douteux. Mme Bruot, comptable au sein du centre de gestion agréé de la boulangerie-pâtisserie, avait été licenciée dans un premier temps, percevant 100 000 euros d’indemnités, avant d’être réembauchée trois jours plus tard au même poste. Me Evrard souhaite apporter les précisions suivantes : « L’article paru le 7 mars est intitulé à tort « un licenciement fictif au sein du syndicat des boulangers » puisque précisément l’instruction a démontré que Mme Bruot était uniquement salariée du centre de gestion agréé de la boulangerie-pâtisserie, qui est une entité autonome et indépendante. Du reste, le syndicat des maîtres-boulangers avait été déclaré irrecevable en sa constitution de partie civile par le juge d’instruction et ne peut donc être concerné par ce procès, auquel du reste il n’était pas partie civile. » « Ce procès ne concerne donc que le centre de gestion agréé interprofessionnel se présentant aux droits du centre de gestion agréé de la boulangerie, dont il convient de rappeler qu’il s’était désisté de sa constitution de partie civile, ce que le tribunal n’a pas pris en considération ». « Mes clients contestent quelque infraction que ce soit et ont d’ores et déjà relevé appel du jugement rendu. » La plus grande discrétion entoure ce fait divers somme toute banal à Nice. Un inconnu du genre Arsène Lupin est parvenu samedi matin, entre 5 h et 6 h du matin, à escalader la façade sud du Negresco, le célèbre hôtel de la Promenade des Anglais, pour pénétrer dans la chambre d’un touriste russe et s’emparer d’un portefeuille. La police refuse de confirmer l’information mais, selon nos sources, une enquête est en cours. Les techniciens ont procédé à de longues constatations pour relever les éventuelles empreintes génétiques et digitales. Le préjudice serait de quelques milliers d’euros. Ce type de vol réapparaît chaque année à Nice avec l’arrivée des beaux jours. La tentation de dormir en laissant la fenêtre ouverte permet à des cambrioleurs audacieux d’entrer sans effraction, pas seulement dans les hôtels de luxe. De nombreux particuliers sont aussi chaque année victimes de ces monte-en-l’air.