«La tempête qui a secoué notre commune est maintenant finie»
« Merci pour la confiance que vous venez de me témoigner… Une pensée particulière pour ceux qui m’apportent soutien et amitié depuis tant d’années. Ils se reconnaîtront ». Dans son premier discours de maire, Bruno Bettati a salué ses soutiens. Et fustigé à mots tout juste couverts Michel Meïni. En réaffirmant son appartenance à la famille Les Républicains, pour « faire taire les manipulateurs en tous genres, ils se reconnaîtront, ou plutôt, il se reconnaîtra ». Une allusion tout juste voilée aux dires de son prédécesseur qui avait déclaré, en désignant Vanessa Siegel, ne pas vouloir laisser sa commune aux mains du Front National. Auquel appartient désormais, ce n’est pas un secret, le frère du nouveau maire, Olivier Bettati, conseiller régional FN. « Je prendrai rendez-vous avec Eric Ciotti et Christian Estrosi la semaine prochaine pour les assurer de mon soutien et faire le point sur les dossiers concernant la commune… Dès demain je transmettrai au Conseil constitutionnel mon soutien à François Fillon, désigné par ma famille politique pour l’élection présidentielle… » Voilà pour la mise au point. Aux Gaudois, il a assuré que «la tempête qui a secoué notre commune est maintenant terminée… Nous allons oeuvrer pour embellir notre village… je suis déterminé à le protéger. » Puis, dernière allusion aux affaires de son prédécesseur, « nous sommes atterrés par les événements qui ont donné une triste image de La Gaude. » Et enfin, « l’heure de se mettre au travail est arrivée». Premier dossier urgent après le choix des délégations des adjoints, qu’il recevra ce matin, la prison : rendez-vous sera demandé au préfet au plus tôt. Contre ce projet au moins, l’unanimité du conseil est probable.