Christophe Laporte dans le final
« Tout le monde attendait un sprint mais l’attaque de Sagan a rebattu les cartes. L’an dernier, j’avais attaqué mais ça n’avait pas marché. J’en avais retenu des leçons. Gagner seul Milan-Sanremo est impossible. Mais, en partant à plusieurs sur le Poggio, on peut échapper au sprint. Sagan était très fort. C’est un coureur vraiment complet. On se connaît bien, et depuis longtemps.»
Sagan (SLQ/Bora), « Deuxième, je me suis habitué. Bah, j’ai d’autres objectifs. Au début (de l’échappée), j’étais seul puis les autres m’ont donné quelques relais. Evidemment, dans les derniers kilomètres, ils ont récupéré plus que moi. J’ai continué car j’ai cru que je pouvais gagner au sprint ». :
« Le rôle de Julian (Alaphilippe) était de rester dans les roues et de profiter de l’occasion. Malheureusement, il tombe sur deux coureurs très rapides. C’était une première pour lui, c’est beau d’avoir fait un podium. On était venu pour gagner, mais on a fait une belle course. Il y a eu peu d’attaques, c’est vrai, mais on a roulé très vite. Et à ces vitesses, c’est quasi impossible de sortir. »
: « Soupe m’a posé idéalement à m, mais on s’est perdu avec Laporte. J’ai pris la roue des Trek et j’ai dû lancer de loin, de m. Dans les derniers mètres, je n’avais plus d’énergie, j’ai été obligé de m’asseoir. Dans le Poggio, j’étais dans les premiers, mais quand ils sont partis, à la pédale, je n’étais pas capable de les accompagner ». Autour du bus Cofidis, l’ambiance n’avait absolument rien à voir avec l’année dernière, lorsque Nacer Bouhanni avait laissé filer un succès à cause d’un ennui mécanique lors du sprint. Malgré le résultat - e place pour le Vosgien - on ressortait le positif chez les hommes d’Yvon Sanquer. « Nous avions quatre coureurs dans le final (Bouhanni, Laporte, Soupe et Simon). On est déçu du résultat, mais être présent comme cela, c’est une très grosse satisfaction. Il faut persévérer », glissait le manager. Parmi les quatre coureurs à l’avant dans le Poggio, se trouvait le Garéoultais Christophe Laporte. Le Varois de ans avait de bonnes jambes hier, malheureusement, il n’a pu lancer le sprint de Bouhanni sur la Via Roma. « On a réussi à être bien placés au pied de la Cipressa et du Poggio. J’attaque la descente (du Poggio) en e position, mais Nacer et Geoff’ (Soupe) sont à droite et moi à gauche. Je n’ai jamais pu les rejoindre pour donner un coup de main. Impossible de remonter Nacer, c’est frustrant. Du coup, il s’est retrouvé un peu trop tôt devant. Mais il y a moins de frustration que l’an passé. Là, on a bien couru et les trois sont sortis en costaud. »