Nice-Matin (Cannes)

BASKET-BALL Monaco, et de vingt ! Nice rate son rendez-vous

Vainqueurs de Châlons-Reims (81-72), notamment grâce à un super Ouattara (27 pts), les leaders monégasque­s ont signé leur 20e succès en saison régulière

- FRANÇOIS PATURLE LEANDRA IACONO

A Monaco, AS Monaco Basket bat Châlons-Reims 81-72 (3120, 13-19, 22-19).

Les esprits étaient ailleurs mais, sans l’ombre d’un doute, Monaco a dominé Châlonsen-Champagne. A trois jours du grand rendez-vous sur le Rocher - le quart de finale aller de Ligue des champions face au Dinamo Sassari mercredi à 20h30 -, l’ASM a fait le boulot face au 13e de ProA. Pour la petite histoire d’une grande saison, l’ASM garde 3 pts avance seul en tête de ProA. Et l’on voit mal la Roca Team se faire rejoindre d’ici à la fin de la phase régulière. Dans les trois jours qui viennent, A Nice, salle Leyrit, Nantes-Rezé bat Nice 80 à 71 (18-21,4039,56-49,80-71). Arbitres : MM. Sans et Dahra Nice :

Marqueuses : LIGUE FÉMININE Pts J G P D donc, on va pouvoir ne parler que de ça : cette place pour un Final Four européen que les Roca Boys vont disputer au champion d’Italie 2015, les Sardes du Dinamo. Cette 23e journée face au CCRB sera vite oubliée. Hier soir, sur le parquet, ce sont les Roca Boys qui ont tourné la page un peu tôt, au point de laisser les Marnais revenir dans la partie. Après 7 minutes, l’ASM, portée par un petit festival Ouattara (10 points en 5 minutes) menait déjà 25-8 et dans le camp marnais on commençait déjà à

(E (E Battu  à  contre Nantes, concurrent direct aux play-off, Nice n’a plus beaucoup d’espoir de se qualifier pour le top . Il faudra créer l’exploit à Bourges et espérer un faux-pas des autres équipes. C’était le match à ne pas perdre. Celui qui pouvait faire basculer la saison des Niss’Angels du bon côté et effacer toutes les difficulté­s traversées cette année. Malheureus­ement les protégées de Rachid Méziane, pourtant portées par une salle Leyrit comble, sont tombées sur une équipe de Nantes-Rezé expériment­ée et bien décidée à prendre sa revanche après sa lourde redouter une pilule trop amère.. Mais le temps d’un temps-mort, Nikola Antic (coach Chalons) parvenait à poser un garrot. Le CCRB défendait plus dur et tricotait une zone qui avait le don de coincer des Roca Boys déconcentr­és. défaite 49-71 de l’aller. L’espoir n’est pas totalement éteint. Mathématiq­uement, Nice a encore la possibilit­é de se qualifier pour les playoff, mais n’a plus son destin entre les mains. Les Rouge et Noir devront gagner à Bourges et espérer une défaite du Hainaut à Tarbes ou de Nantes contre Villeneuve d’Ascq. Pas une mince affaire donc au vu du niveau affiché par les Déferlante­s hier soir. Les Nantaises ont imposé leur rythme à la partie dès les premières minutes de la rencontre (9-2) et se sont mis sur les bons rails. Rails sur lesquels les Niss’Angels se sont accrochées, mais ont déraillé dans le troisième quart alors que les deux équipes étaient rentrées aux vestiaires avec un petit point d’écart (39-40). Jusque-là, le Cavigal avait, en défense, réussi à contrôler l’intérieure Katherine Plouffe et se créait des situations offensives qui poussaient Nantes à la faute. (13 à la mi-temps). On se disait alors qu’il faudrait un exploit pour que l’effectif d’Emmanuel « On a commencé à faire des fantaisies, à tenter des choses improbable­s, et bien sûr Chalons est revenu » ,a noté coach Zvezdan Mitrovic. « Je redoutais que les joueurs aient un peu la tête ailleurs.. Même le programme du match ne parlait Coeuret termine la rencontre au complet. Et que cette donnée jouerait sûrement à mesure que la fin du match allait se rapprocher.

Nantes à l’expérience

Sauf que le tacticien passait à une défense en zone qui déboussola­it le collectif azuréen. Les espaces fermés à l’intérieur, Nice s’en remettait à ses shooteuses. Anderson sortait quelques tirs dont elle a le secret, Foppossi, bien servie par sa capitaine Bär, prenait ses responsabi­lités. Mais les quelques belles actions collective­s ne faisaient pas oublier que Nice balbutiait un peu son basket. Ou en tout cas manquait de lucidité dans les moments importants. Surtout que Nantes avait trouvé la bonne carburatio­n. Le duo Chaney – Plouffe, respective­ment 25 et 29 points, faisait des ravages dans la défense niçoise et obligeait la si précieuse Laetitia Kamba à une 5e faute qui l’amenait à quitter ses partenaire­s. Un coup dur pour les Niçoises pas aidées par de (trop nombreuses que de Sassari ! ». Bon, comme l’a noté Mitrovic, Monaco a alors disputé un match moyen, rehaussé par le festival Yakuba Ouattara (27 points, record de saison), mais a finalement toujours « gardé le contrôle ». Seul possible point noir de ?) décisions arbitrales litigieuse­s qui voyaient les Déferlante­s se détacher de 14 points à deux minutes de la fin de la rencontre. Un écart rédhibitoi­re malgré deux flèches primées d’Isabelle Strunc en Classement la soirée : Jamal Shuler est resté assis sur le banc toute la 2e période, une poche de glace fixée sur le mollet. « Jamal a ressenti une douleur, espérons que ce ne soit pas grave, sinon ce serait un coup dur », a expliqué Mitrovic. D’autant que Shuler, excellent contre l’AEK en huitième de finale, est un spécialist­e des joutes européenne­s. Le mollet du shooteur Jamal va être ausculté de près. toute fin de partie. Nice, inhibé sans doute par l’enjeu, a manqué de métier pour faire la mainmise sur ce match ô combien important. Il reste une rencontre pour rallumer la flamme.

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(Photo Cyril Dodergny) Yakuba Ouattara a posé sa main sur le match...
 ?? (Photo F. Bouton) ?? Diawakana et les Niçoises stoppées.
(Photo F. Bouton) Diawakana et les Niçoises stoppées.

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