Monaco : le Bal de la Rose dans la splendeur de Vienne
Hier soir, la princesse Caroline a réuni autour d’elle quelque 850 invités pour une soirée sur le thème de la Sécession viennoise pour lequel Karl Lagerfeld a été très inspiré
Jamais nous n’avons vu un Sporting d’été dans un décor si structuré, si architecturé. Hier soir, le Bal de la Rose, donné au profit de la Fondation Princesse Grace, a magnifiquement décliné le thème que la princesse Caroline et Karl Lagerfeld ont choisi cette année : la Sécession viennoise. Autour de la princesse Caroline, 850 convives ont fait un bond de plus d’un siècle en arrière. Dès 20 heures, les premiers invités arrivaient pour assister au premier grand événement mondain de l’année. Un rendez-vous qui conjugue culture, art de vivre et générosité puisque, faut-il le rappeler, cette soirée permet, à elle seule, de rassembler plus de 250000 euros. Une somme qui se rajoute aux quelque 300 000 euros de donations annuels ; le tout finançant majoritairement des actions humanitaires.
Une tombola et des diamants
Les lignes, les formes, les couleurs ont été choisies de la plus élégante manière pour évoquer Oskar Kokoschka, Egon Schiele, Gustave Klimt et même Le Corbusier. Une savante structure faite de lignes noires sur fond blanc où le foisonnement de 14 000 roses à dominante roses offrait à la fois délicatesse et volupté. La salle des Étoiles évoquait quant à elle le palais Stoclet. Encore du blanc, du noir et du rose et une perfection géométrique du cadre de scène pour le rideau qui reprenait l’ex-libris Emma Bacher, dessiné par Otto Czeschka en 1909. Premier temps fort de la soirée : la tombola, animée par la chroniqueuse Mademoiselle Agnès. Les neuf gagnants ont eu de quoi être heureux, même très heureux. Et une date certainement inoubliable pour l’actrice de la série télévisée Plus belle la vie, Rebecca Hampton, qui gagne le premier lot : un ensemble Repossi de la collection Nérée, composée de boucle d’oreilles et d’une bague en or blanc pavées de diamants. Le lot numéro 8 est remporté par Khadja Nin, l’épouse de Jacky Ickx : un sac Céline en veau noir. En seconde partie de soirée, l’heure fut à la musique et à la danse. Après les solistes de Monte-Carlo, dirigés par Jean-Louis Dedieu, les femmes se sont succédé sur la scène : d’abord Imany, puis Hollysiz et enfin Djette Joja quand tout le monde fut sur la piste de danse. On était alors très loin de la Vienne du début du XXe siècle…