Créteil : un lycéen en garde à vue après un coup de tête à son proviseur
L’ancien ministre et président de l’Assemblée nationale Henri Emmanuelli, figure de l’aile gauche du PS respectée pour ses convictions, est décédé hier à l’âge de 71 ans. Une annonce qui a suscité une pluie d’hommages dont celui de Benoît Hamon qui le considérait comme un de ses mentors. Le candidat socialiste à la présidentielle, en déplacement à Bruxelles, s’est dit « bouleversé » car Henri Emmanuelli était « une forme d’âme soeur » pour lui. « Il a joué un rôle extrêmement important dans ce que je suis, je lui dois beaucoup », a-t-il réagi, très ému.
« Socialiste de coeur, de raison et d’action »
Benoît Hamon, lui aussi tenant de l’aile gauche du PS, avait revendiqué cette filiation dimanche après-midi lors de son grand meeting à Bercy, citant notamment Henri Emmanuelli parmi des « femmes et des hommes qui vous apprennent [...] qu’il faut toujours se battre pour ses idées et qu’il ne faut jamais oublier pour qui on se bat ». François Hollande a salué « une belle figure morale, « un homme droit » ,un « socialiste de coeur, de raison et d’action ». « Il exprimait ses convictions avec fermeté parfois avec rudesse, toujours avec sincérité, il avait une grande exigence de justice et d’égalité. Il s’exprimait avec liberté mais toujours en fidélité avec sa famille politique », a également souligné le chef de l’État. Henri Emmanuelli « avait la loyauté au coeur et la gauche pour boussole », a renchéri le Premier ministre Bernard Cazeneuve.
« La mer a emporté le rocher »
Pour le président du groupe PS à l’Assemblée Olivier Faure, « Sa voix rocailleuse qui respirait l’engagement va nous manquer dans cette époque où la gauche est confrontée à de lourds défis ». « Henri Emmanuelli nous quitte. La mer a emporté le rocher », a réagi Jean-Luc Mélenchon, ex-compagnon de route. « La France perd un homme d’État et la gauche, un immense militant », a estimé Martine Aubry. « C’était un adversaire politique, dur et parfois même un peu sectaire », a reconnu le maire de Bordeaux Alain Juppé (LR) mais « il laissera une marque forte sur la région Aquitaine et sur les Landes ». Un élève de Terminale au lycée Saint-Exupéry de Créteil (Valde-Marne) a été placé en garde à vue hier matin après avoir donné un violent coup de tête à son proviseur. Ce dernier a été hospitalisé. Le jeune homme de ans « perturbait le cours et refusait de sortir de la classe » comme le lui avait ordonné son professeur, a expliqué une porte-parole du rectorat de Créteil. Le proviseur est alors intervenu et a reçu «un coup de tête » sur le nez « qui pourrait être fracturé », selon une source policière. Le chef d’établissement «aétéprisen charge par les pompiers et hospitalisé en urgence », a précisé le rectorat, qui a activé une cellule médico-psychologique.
Nouvel appel à témoins dans l’affaire de la journaliste cannoise retrouvée mutilée à Paris
Près de quatre ans après les faits, la préfecture de police de Paris a lancé, hier, un nouvel appel à témoin, afin d’avoir de nouveaux éléments sur les circonstances de la disparition de Caroline Corvalan. Le corps de cette journaliste de ans originaire de Cannes – qui avait notamment travaillé pour NiceMatin et France – avait été trouvé par un ouvrier le septembre dans le e arrondissement de Paris.
En appel, la mosquée de Fréjus échappe à la démolition demandée par le maire FN
La mosquée de Fréjus a de nouveau échappé hier, devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), à la démolition réclamée par la mairie Front national, malgré sa construction dans des conditions irrégulières. L’édifice de m, qui peut accueillir jusqu’à fidèles, avait ouvert en janvier en dépit de l’opposition farouche du sénateur-maire Front national David Rachline.