BASKET Quart au sommet Sergey Dyadechko : « L’aide du public »
Sans Jamal Shuler, absent 1 mois, Monaco va tenter de passer l’obstacle Sassari pour atteindre le Final Four européen. La Roca Team doit prendre de l’avance avant le retour en Sardaigne
C’est la tuile, reste à savoir si la Roca Team parviendra à sauver la baraque. Jamal Shuler absent (mollet, retour prévu fin avril), l’ASM se voit privée de son leader offensif dans l’âme, un serial shooteur capable de planter 20 points lors du 1/8e retour contre l’AEK. Un coup dur, mais cette Roca Team a déjà prouvé sa capacité à vaincre sans son 23 fétiche, déjà freiné par une blessure à l’automne. Coach Mitrovic, qui ne peut utiliser Gladyr à plein (genou) songe à un pigiste médical en ProA. Dans l’immédiat, face au Dinamo Sassari, champion d’Italie en 2015, qui fit campagne en Euroligue la saison passée, la Roca Team se lance donc l’un des plus beaux défis de son histoire. À l’oeuvre depuis deux jours en Principauté, le Dinamo a commencé «lentamente» sa saison, trouvant sa carburation avec les arrivées en décembre du meneur US David Bell et du pivot nigérian Gani Lawal (ex-Panathinaïkos), tandis que l’ex-guard de Villeurbanne, David Lighty, a posé ses valises en Sardaigne le mois dernier. L’arrière croate Stipcevic et l’intérieur Samedi dernier, il a battu son record en carrière (27 points). Yakuba Ouattara est en forme.
Avez-vous l’impression de participer à un match historique pour le club ?
Il faut absolument faire abstraction de tout ce contexte. Si on se met trop la pression, ça jouera contre nous. On sait que pour le club c’est très important mais c’est un match de minutes. Et la rencontre aller sera déterminante. J’ai déjà joué dans la salle de Sassari lorsque j’évoluais à Chalonsur-Saône et je peux vous dire que c’est bouillant. Bon pas non plus aussi agressif qu’en Grèce mais le public porte énormément son équipe et le moindre relâchement là-bas, vous le payez cash. On se doit de prendre le maximum de points à domicile pour serbe Savanovic (deux internationaux) font partie des topjoueurs de la Série A. « C’est une équipe intelligente, adroite et expérimentée. Un gros client », note Zvezdan Mitrovic, qui peste contre le fait de disputer le match retour à l’extérieur alors que l’ASM fut mieux classée que Sassari aborder le retour plus sereinement.
D’autant qu’en plus il faudra composer sans Jamal Shuler, touché au mollet gauche...
C’est un gros coup dur. Il sera absent cinq à six semaines et ça n’arrive vraiment pas au bon en saison régulière. La FIBA a préféré donner libre champ au tirage. « On doit surmonter les difficultés, c’est un peu notre destinée cette saison », lâche Mitrovic. Pour s’ouvrir les portes du rêve, Monaco va devoir encore insuffler une grosse dose de bravoure. moment. Nous entrons dans une période où chaque rencontre devient décisive mais on a déjà dû faire avec des blessures donc on y arrivera.
Après vos pépins physiques ces derniers mois, on vous sent dans une forme étincelante... Je me sens bien et j’arrive à reprendre le rythme. De toute façon, dans une progression, il y a toujours des moments plus compliqués. Ça n’est jamais linéaire. Et ces périodes sont toutes aussi importantes pour se construire et en ressortir grandi. Évidemment, lorsqu’on revient, on est encore plus motivés pour des rencontres comme celle de demain (ce soir).
Le Dinamo Sassari ?
C’est une équipe avec un schéma assez similaire au nôtre. Il n’y a pas réellement d’individualités qui ressortent mais on est plutôt dans une formation où onze joueurs apportent chacun la même intensité et efficacité. Leurs rotations imposent une pression défensive conséquente. Ce soir, salle Gaston-Médecin
Gladyr
Fofana (,m)
Wright Caner-Medley
(,m) (,m)
Ouattara
(,m) (,m)
Lacey
Bell (,m)
Savanovic
(,m)
Lydeka Sacchetti
(,m) (m) (,m) Le banc : Bost (,m), A. Sy Le banc : Devecchi (,m), Lighty (,m),Davies (,m), Aboudou (,m), D’Ercole (,m), Lawal (,m), Rigot (,m). (,m), Monaldi (,m). Coach : Zvezdan Mitrovic. Coach : Federico Pasquini. Location : il reste moins de places à la vente. Ouverture des guichets à heures salle Gaston-Médecin. En ligne : www.asmbasket.org Le président ukrainien de l’ASM vit une aventure peu commune : quand il a repris le club en 2012, celui-ci était encore en 3e division (N1M).
Faut-il être passionné par le basket pour être un président à succès ? Il n’y a pas de formule garantie pour le succès. Le basket occupe une grande partie de ma vie et je donne réellement une part de mon âme dans ce projet. La Roca Team, c’est comme mon enfant.
L’ASM est encore invaincue à domicile en Coupe d’Europe. Gaston-Médecin, c’est votre salle porte-bonheur ? Je pense que nous sommes invaincus à domicile pour deux raisons : l’alchimie dans l’équipe et le fait que nos joueurs se donnent à %. Avec l’aide des fans, l’équipe se se sent sublimée. L’ambiance contre l’AEK, c’était un moment magique. Un plaisir peut-être encore plus grand que gagner un titre. Une salle aussi remplie, cela vous conforte dans l’idée que la Roca Team est devenue un vrai club, avec le soutien d’un super public.
Le fait d’atteindre le Final Four vous donnerait-il des idées quant à une future participation à l’Euroligue ? Je préfère me concentrer sur le futur proche. Attention à Sassari. Croyez-moi, il sera extrêmement difficile de passer contre une telle équipe.