WATER POLO L’ONN face à un gros morceau...
A Paris, salle Pierre Charpy, Paris - Nice : 1-3 (25-19 en 24’, 19-25 en 27’, 23-25 en 29’, 23-25 en 28’). Avec une victoire surprise sur le parquet du Paris Volley (1-3), Nice est qualifié pour la phase finale et s’offre la possibilité de rêver…au titre de champion de France. Un parcours étonnant pour le promu azuréen. Il n’y aura pas besoin de réaliser un exploit samedi pour la venue de Chaumont. Avant même cette dernière journée, les Azuréens valident leur place pour les quarts de finale. La seule inconnue de l’équation ? Déterminer le nom de l’adversaire. Ce sera Montpellier, Chaumont ou Tours. Cette qualification, Mladen Kasic l’a accueilli avec un grand bonheur : « C’est un exploit que d’accrocher le top 8. Les gars sortent un gros match après un premier set ou Paris était monstrueux. Malgré la fatigue, nous parvenons à gagner. C’est incroyable. La suite ? On verra bien. On aimerait jouer Montpellier, je l’ai déjà expliqué. Mais si Chaumont ou Tours ce sera bien aussi. » Les Niçois démarraient poussivement la rencontre. Face aux coups de canons de Gergye ou Baranek sur orbite (85, 16-12). Et si en face, Egleskalns limitait les dégâts (17-14), Paris était un ton audessus. D’une attaque le long de la ligne, Baranek offrait le set aux siens (25-19). Le scénario s’inversait par la suite. Nice prenait ses responsabilités avec Kolev attaque (5-8) ou Egleskalns au service (1115). Une avance assez conséquente pour ne pas craquer(19-25). Le mano à mano durait tout le set (4-4, 12-12, 22-22) avant que Koliev n’offre deux balles set et…une qualification pour la phase finale sur des services de Koliev (22-24). Une attaque dans le filet de Baranek libérait les Niçois (23-25). Le dernier set était une répétition quasi identique du précédent. Les deux formations se tenaient en respect jusqu’à 10-10, avant que Nice ne prenne un peu d’air (13-16, 14-18). Et si Paris revenait une nouvelle fois (2123), les partenaires de Ribbens serraient le jeu sur la fin (21-23) pour conclure sur service dehors de Baranek (23-25). Pour sa dernière sortie à domicile en LEN Champions League de la saison, Nice reçoit ce soir l’armada grecque de l’Olympiacos. Toujours en quête de leur premier point dans la compétition, les hommes de Samuel Nardon devront réaliser un véritable exploit pour y parvenir, face à une formation aux finances plus fournies et – par voie de conséquence – à l’effectif supérieur sur le papier. C’est bien simple : l’ossature de l’équipe est celle de l’équipe nationale grecque, sixième des derniers Jeux Olympiques, et complétée par le portier Croate Josip Pavic (champion olympique et élu meilleur joueur du monde en 2012), son compatriote Andro Buslje (lui aussi en or à Londres) ou encore l’international Monténégrin Mladen Janovic (champion d’Europe 2008). Face à cette formation ultraarmée, finaliste de la compétition l’an passé et qui reste sur 24 victoires et 1 nul lors de ses 25 derniers matchs, Rémi Garsau et ses coéquipiers n’auront rien à perdre et tenteront de faire mieux qu’à l’aller (défaite 15-2) avant de terminer cette phase de poules par deux déplacements.