Nice-Matin (Cannes)

Un «speed dating» pour soutenir la filière nautique

La CCI et l’agglo ont organisé la deuxième édition du Yachting Business Meeting, mardi soir. Objectif : soutenir un secteur porteur mais qui manque de lisibilité

- KATHLEEN JUNION kjunion@nicematin.fr

Se présenter en 90 secondes n’est pas un exercice facile. Mais les 81 entreprene­urs présents au « Yachting business meeting », mardi soir, ont dû s’y soumettre. « Ça paraît court mais, en fait, pas

tant que ça », commente une participan­te. « Ce n’est pas évident de prendre la parole devant sept personnes qui vous fixent mais on ne soupçonne jamais assez la bienveilla­nce des gens », commente Scott Le Guilcher, jeune entreprene­ur dans la peinture pour bateau.

Un secteur porteur

« C’est la deuxième fois que je participe à ce rendez-vous. Je trouve que c’est souvent les mêmes entreprene­urs qui viennent, c’est dommage que tout le monde ne joue pas le jeu», regrette une autre participan­te. Avec 30 km de côtes et 16 ports, le secteur nautique du bassin cannois représente un chiffre d’affaires de 461 millions d’euros par an et près de 1 000 emplois directs. L’agglomérat­ion cannoise a donc tout intérêt à soutenir cette filière. Depuis 2014, Cannes Pays de Lérins s’est dotée d’un pôle nautique sur son territoire. Un outil pour accompagne­r un secteur en mal de coordinati­on et de communicat­ion. « On s’est rendu compte que, souvent, les acteurs de la filière nautique se connaissai­ent mal par manque de temps et de moyens. Donc, l’agglomérat­ion

est là pour y remédier », explique Sophie Jimenez, responsabl­e du pôle nautique à la CACPL. Pour cibler au mieux les besoins et les attentes des profession­nels du secteur, la CCI et l’agglomérat­ion Cannes Pays de Lérins ont demandé à chaque participan­t de lister le type de personnes qu’il aimerait rencontrer. Résultat, mardi soir, 81 entreprene­urs ont échangé au cours de trois tables rondes. Un speed dating profession­nel au cours duquel les cartes de visites et les bons conseils ont bien circulé. Et pour celles et ceux qui n’ont pas eu le temps d’échanger, le cocktail informel qui suivait a permis de remédier à cela. « Nous limitons les frais de bouche depuis des années mais pour ce genre d’événements, c’est vraiment indispensa­ble », conclut Sophie Jimenez.

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Spécialist­es de l’entretien des moteurs, fournisseu­rs de carburant, formateurs pour le personnel naviguant, tous les profils se retrouvent autour d’une même table et se présentent en  secondes. (Photo K.J.)

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