L’agenda du week-end VOLLEY-BALL – MOM – ELITE FÉMININE (PLAY-OFFS,
Le choc que les handballeuses de l’ASCM attendent depuis le er octobre, date de la visite des Savoyardes venues s’imposer sur le fil aux Muriers (-). Depuis, les deux équipes caracolent en tête du classement et si les joueuses de Leblond avaient la bonne idée d’aller s’imposer à La Motte, elles reviendraient à hauteur des premières du classement. h, halle Parpillon, La Motte Servolex (er, pts) – ASCM (e, pts). Les Mougino-mouansois se sont donnés un peu d’air en s’imposant à Marseille aussi pour positiver un peu plus cette dernière victoire, ils doivent confirmer lors de leurs deux prochains matchs à domicile. À commencer par SaintRaphaël ce soir et face La Crau le er avril. h , Font-de-l’Orme à Mougins, HBMMS (e, pts) – St-Raphaël (e, pts).
Leur saison aurait pu être exceptionnelle, mais les volleyeuses du MOM vont devoir se satisfaire d’une année extraordinaire jusqu’à cette élimination aux portes de la finale dans les deux épreuves de Coupes de France. C’est sans doute là que tout a basculé du mauvais côté pour Irina Labazhevich. « Dire que cette saison a été particulière, je ne pense pas. Comme à chaque fois, il nous manque ce petit quelque chose qui aurait pu faire la différence. Nous évoluons dans un championnat délicat car nous sommes partagées entre le monde professionnel et celui des amateurs», fait remarquer la capitaine du MOM. Une zone de «no mans’land où le trop, comme le pas assez », cohabite avec difficulté. À 43 ans et une longue expérience au plus haut niveau international, notamment sous les maillots du RC Cannes et du Cannet, c’est à Mougins que la centrale d’origine biélorusse, a donc décidé de poursuivre sa carrière. Pou sa cinquième saison au MOM, Irina croyait vraiment parvenir à décrocher le graal de la LAF, comme toutes ses équipières d’ailleurs, mais une entame catastrophique, il faut bien se rendre à l’évidence. «C’est très mal parti. Nous avons certainement laissé trop d’énergie dans notre parcours en coupe chez les pros. C’était sans doute la goutte de trop et nous nous sommes retrouvées dans une épreuve trop élevée pour nous », concède-t-elle. Pourtant son esprit combatif reste en position «On». Pas question de baisser les bras tant que les play-offs ne sont pas arrivés à leur terme. On ne sait jamais ! « Nous recevons Calais, en tête du groupe, et nous devons montrer à nos supporters et à nos dirigeants que malgré notre déception, nous n’avons pas baissé les bras. Nous devons retrouver notre état d’esprit de combattante pour ne pas finir sur une note négative. » Terminer sur du positif, c’est exactement la direction dans laquelle Marie Tari souhaite conduire son groupe. « Aujourd’hui, il faut bien le reconnaître, tous les matchs deviennent compliqués et cela ne vient pas de nos adversaires mais bien de nous. Nous faiblissons toujours mentalement. Ce fut encore le cas à Chamalières, où nous pouvons tuer le match dans le 4e set et nous n’avons pas su le faire. C’est un problème récurrent qui se présente à chaque saison et que nous ne parvenons pas à résoudre », regrette l’entraîneur du MOM qui n’a pas, pour autant, dit son dernier mot. « Je cherche les solutions pour les faire réagir au mieux», confirme Marie Tari qui a encore cinq matchs pour relancer ses filles vers le haut du tableau et achever cette saison de la meilleure des façons.
KATHERINE NATTON