Le chiffre L’otage français se trouve au Soudan Attentat de Londres: nouvelles arrestations En image Six heures de travaux dans l’espace pour Thomas Pesquet Dernière minute
migrants seraient morts dans le naufrage de deux canots gonflables repêchés jeudi au large de la Libye par une ONG espagnole, « Pro-Activa Open Arms ». Cinq corps d’Africains âgés de à ans ont été découverts. L’otage français enlevé jeudi dans l’est du Tchad se trouve au Soudan voisin, a déclaré hier le ministre tchadien de la Sécurité Ahmat Mahamat Bachir. avait indiqué la veille que le Français, travaillant pour une compagnie minière, avait été « enlevé dans une localité située à km de Goz Beida », à km au sud d’Abéché. Des forces mixtes tchadiennes et soudanaises recherchent l’otage français, selon le ministre qui n’a donné aucun autre détail. La police britannique a procédé hier à trois nouvelles arrestations liées à l’attentat revendiqué par Daesh qui a fait quatre morts mercredi
(1) à Londres, et publié la photo de son auteur pour faire avancer l’enquête. Tué par la police dans la cour du Parlement de Westminster et identifié comme Khalid Masood, ce Britannique est également connu sous les noms de Adrian Elms et Adrian Russell Ajao. Les trois nouvelles arrestations concernent deux hommes et une femme. Au total, la police a arrêté 11 personnes âgées entre 21 et 58 ans (sept hommes et quatre femmes) : huit à Birmingham, deux à Manchester et une à Londres. Une femme ayant été libérée sous caution depuis, dix personnes étaient en garde à vue hier en début de soirée, toutes « soupçonnées de préparer des actes ter roristes ». Des perquisitions étaient par ailleurs en cours à trois adresses : deux à Birmingham et une à Londres. L’enquête se concentre sur les motivations du tueur et la préparation de l’attentat. Marié à une musulmane en 2004 et converti à l’islam, selon les médias britanniques, il aurait ensuite travaillé en Arabie saoudite, avant de revenir au Royaume-Uni en 2009. Il avait été condamné à plusieurs reprises pour agressions, possession d’armes et trouble à l’ordre public entre 1983 et 2003, a indiqué Scotland Yard. Le Français Thomas Pesquet et l’Américain Shane Kimbrough ont marché plus de six heures dans l’espace hier pour effectuer des travaux à l’extérieur de la Station spatiale internationale. Objectif : mettre en place un deuxième port d’amarrage, qui servira à partir de aux futurs vaisseaux commerciaux habités. Nouvel défaite personnelle pour Donald Trump. Abroger « Obamacare », le système d’assurance-maladie mis en place par Barack Obama, était une des principales promesses de campagne de l’actuel président américain.
Proclamer son unité et son « avenir commun » face aux vents de la discorde, du doute et de la défiance populiste : c’est une Europe en pleine tempête qui va célébrer, aujourd’hui à Rome, le 60e anniversaire de son traité fondateur. Une célébration d’ores et déjà à l’ombre du « Brexit », dont le RoyaumeUni lancera, mercredi prochain, le processus complexe et sans précédent. « Brexit », mais encore vague migratoire, crise économique, terrorisme, repli identitaire : conçue à six pour reconstruire l’Europe après la Seconde Guerre mondiale, l’Union européenne à vingt-sept est-elle menacée de disparition ? Tout le monde – des fédéralistes aux nationalistes – s’accorde en tout cas à reconnaître que l’UE traverse le pire marasme depuis son acte de naissance, le 25 mars 1957 à Rome. Il y a 60 ans, l’Allemagne, la France, l’Italie et les pays du Benelux s’engageaient à « établir les fondements d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens ».
« Rendre l’Union plus forte »
Aujourd’hui à Rome, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE se retrouveront à 27 au Capitole, dans la salle où fut signé le traité historique. Dans une déclaration solennelle, ils se diront «déterminés à rendre l’Union plus forte et plus résistante, grâce à une plus grande Vladimir Poutine a reçu hier pour la première fois officiellement Marine Le Pen, pendant une heure et demie, selon l’entourage de cette dernière. À un mois du premier tour, et alors que cette rencontre n’était pas prévue au programme à l’origine, la présidente du FN a réussi son coup: rencontrer le chef d’État d’une grande puissance et parfaire sa stature
(1) sur la scène internationale. Elle a en outre rencontré dans la matinée des parlementaires, notamment le président de la Douma (chambre basse du parlement), Viatcheslav Volodine.
Non-ingérence proclamée
« Nous ne voulons en aucun cas avoir de l’influence sur les événements à venir, mais nous nous réservons le droit de communiquer avec les représentants unité et solidarité entre nous». « Rome doit marquer le début d’un nouveau chapitre », estime le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Mais au-delà de la profession de foi et des belles paroles, les dirigeants européens savent bien que l’Union, si elle veut se sauver, doit « se rapprocher de ses citoyens», comme l’a souhaité le président du Parlement européen Antonio Tajani dans une tribune publiée par Le Monde. Ce afin de répondre aux populistes qui, à l’instar de Marine Le Pen dénoncent au nom du peuple les de toutes les forces politiques du pays, comme le font nos partenaires européens ou des ÉtatsUnis », a déclaré le président russe. «Il est intéressant d’échanger avec vous sur la façon de développer nos relations bilatérales et la situation en Europe. Je sais que vous représentez un spectre politique européen qui se développe La mesure devait être votée hier soir au Congrès. Mais un quart d’heure avant que cela ne commence, coup de théâtre : faute de majorité sur ce point, le locataire de la Maison-Blanche a fait retirer le texte, se disant «déçu» et « un peu surpris ». «dérives totalitaires» de l’UE, et prônent la sortie de l’euro.
Cinq pistes de réforme
Pour faire avancer le projet européen, le président de la Commission a dévoilé le 1er mars, dans un Livre blanc sur l’avenir post-Brexit, cinq pistes de réforme de l’UE. L’un des scénarios suggère que l’Union se « recentre » sur le marché unique, pour tenir compte du fait que les 27 «ne sont pas capables de trouver un terrain d’entente dans un nombre croissant de domaines ». Un autre propose au contraire de «faire beaucoup plus ensemble », vers un État fédéral, en élargissant les partages de compétences et en accélérant les prises de décisions. Entre les deux options, des voies intermédiaires sont tracées, comme celle d’une Europe « à plusieurs vitesses » –appuyée par Paris et Berlin – « où ceux qui veulent plus font plus ensemble» , par exemple en matière de défense, de sécurité ou sur l’union économique et monétaire. Au risque, toutefois, de renforcer l’impression «d’un système compliqué», «encore plus incompréhensible qu’aujourd’hui » pour le demi-milliard de ses citoyens. Sans oublier le refus des pays d’Europe de l’Est et centrale, les derniers entrants, qui craignent d’être exclus du « club » en raison de leur hostilité récurrente aux projets de Bruxelles. assez rapidement », a-t-il ajouté. Marine Le Pen a pour sa part abordé le thème du terrorisme islamiste, assurant qu’il était nécessaire de «créer les conditions d’échange de renseignements les plus efficaces possibles pour pouvoir préserver nos populations respectives de ce danger ». Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, il n’a pas été question d’argent – le FN, qui avait obtenu en 2014 un prêt de neuf millions d’euros d’une banque russe, est actuellement à la recherche de six millions d’euros pour financer sa campagne.
Médias favorables
Marine Le Pen – qui prône un rapprochement avec Vladimir Poutine et approuve l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014 par la Russie – fait l’objet d’une couverture médiatique très favorable des médias d’État russes. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a estimé de son côté jeudi qu’elle n’était pas une «populiste » mais une « réaliste » ou une « antimondialiste ».