FORMULE Cheval cabré, départ canon Le chiffre
On attendait le poleman Lewis Hamilton et sa Mercedes, mais Sebastian Vettel et sa Ferrari ont réussi à renverser la vapeur pour triompher d’entrée. La course au titre s’annonce palpitante...
Sebastian Vettel a mis fin à dix-huit mois de disette en remportant hier le Grand Prix d’Australie, première manche de la saison 2017 de Formule 1, au nez et à la barbe du favori Lewis Hamilton. L’Allemand n’avait plus gagné depuis le GP de Singapour en septembre 2015, la plus longue disette de sa carrière depuis sa première victoire en 2008. C’est également ce jour-là que Ferrari avait remporté sa dernière victoire sur le circuit. Pour la Scuderia, ce résultat est d’autant plus important qu’il laisse penser qu’elle a bel et bien profité du changement de réglementation technique cette saison pour se rapprocher de Mercedes, triple championne du monde en titre pilotes et constructeurs. Aux prémices d’une nouvelle ère pour la F1, sous la houlette d’un nouveau propriétaire américain, Liberty Media, et avec des monoplaces plus rapides et au look plus agressif, on se prendrait à rêver à un changement de hiérarchie.
Pression payante
Tout avait pourtant bien commencé pour Hamilton, le pilote star du paddock, qui était parvenu à conserver l’avantage de sa pole position, devant Vettel. Mais le Britannique a été desservi par sa stratégie de course. Rentré au garage avant son poursuivant, il est sorti dans le trafic pour se retrouver coincé derrière le Néerlandais de Red Bull Max Verstappen, laissant l’Allemand prendre définitivement l’avantage. « Nous avons essayé de le (Hamilton, ndlr) garder sous pression, de l’empêcher de prendre le large, afin qu’il n’ait pas le luxe de s’arrêter quand il le souhaitait, a raconté Hier, lors de la e des boucles de la manche d’ouverture du championnat du monde , Lewis Hamilton a effectué son e tour en tête d’un Grand Prix. Le triple champion du monde n’est que le e as du volant à franchir ce cap après un certain Michael Schumacher. le vainqueur. Du coup, il devait être sur la défensive et s’arrêter tôt, risquer de se retrouver dans le trafic, et ça a marché pour nous. Dans un sens, il a été malchanceux mais, dans l’autre, nous étions là à le pousser vers les stands. Nous avons fait ce qu’il fallait. »