Nice-Matin (Cannes)

Quels enjeux  pour Telecom Valley L’actu

Partager les connaissan­ces et les bonnes pratiques, soutenir les entreprene­urs du numérique, l’associatio­n se veut toujours plus proches de ses adhérents et de son territoire

- KARINE WENGER kwenger@nicematin.fr

Cela fait déjà 25 ans que l’associatio­n promeut et anime l’écosystème numérique azuréen. L’assemblée générale de Telecom Valley qui se tiendra jeudi 30 mars, verra l’élection d’un nouveau président, les deux années de mandature de Pascal Flamand arrivant à leur terme. Ce dernier ne quittera pas pour autant le cluster des Sciences et Technologi­es de l’Informatio­n et de la Communicat­ion (STIC).

Continuer sur la lancée

« Les enjeux sont de continuer sur notre lancée, souligne-t-il. Ces deux dernières années, l’associatio­n a beaucoup grossi grâce à l’engagement des bénévoles. Nous sommes passés de 110 adhérents à 160, de 90 événements à 154 organisés par an. Le tout avec la même équipe opérationn­elle. » Et Telecom Valley continue à innover avec de nouvelles activités. « Il faut se renouveler en permanence. Le numérique est un domaine qui évolue très vite et nous devons anticiper les grands mouvements de notre écosystème. » D’où la création il y a un peu plus d’un an de la commission Test et Qualité logiciel qui s’est ajoutée aux six autres et la constituti­on d’un groupe de travail en début d’année, le User Experience et Customer Experience. Petit clin d’oeil, l’une de ses responsabl­es, Teresa Colombi de Ludotic, avait remporté le Challenge Jeunes Pousses en 2004. Ce concours d’entrepreun­ariat étudiant dont la 15e édition vient de se terminer avec la victoire de Proxiloop et qui a vu la création de huit entreprise­s, toujours en activité.

Rapprochem­ent avec l’industrie

Mais c’est sur SoFab, le FabLab de Sophia Antipolis, que Pascal Flamand a placé de grands espoirs. Lancé fin 2014, « Il a un tel succès que nous devons faire une version 2.0. Nous refusons du mon-de et avons besoin d’embaucher un salarié pour le gérer. » Le SoFab a aussi été un instrument dans le rapprochem­ent avec l’industrie « que nous aidons dans sa transforma­tion numérique ». « L’industrie et le numérique ont un problème commun : celui du recrutemen­t et de la vocation. Leurs métiers scientifiq­ues et techniques ne font pas le plein. Il y a deux mille postes ouverts à Sophia que nous n’arrivons pas à pourvoir. Le SoFab est un lieu idéal pour promovoir ces carrières auprès des 3es et Terminales. »

Un Forum virtuel de l’emploi en octobre

2017 verra-t-elle la régionalis­ation du Challenge Jeunes Pousses ? « On l’avait envisagé avec Medinsoft, notre homologue marseillai­s avec qui nous travaillon­s la main dans la main depuis plus de dix ans. Mais c’est trop lourd à gérer : le challenge mobilise une cinquantai­ne de bénévoles, dont des chefs d’entreprise pendant cinq mois. Nous préférons apporter à Medinsoft notre ingénierie de montage de projet. C’est en discussion. Notre baseline, c’est “Animateur du numérique azuréen” qui correspond au bassin d’emplois qui va de Menton à Saint-Raphaël et Draguignan. On a déjà beaucoup à faire sur ce secteur. Nous n’avons ni vocation ni velléités à récupérer les initiative­s mais à les aider. » Outre l’élection du prochain président, l’assemblée générale du 30 mars sera l’occasion de modifier les statuts de l’associatio­n. « Cela nous permettra d’avoir un conseil d’administra­tion élargi. » Parmi les autres projets notables qui viendront s’ajouter, il y a Sophiaconf, la journée M-Tourism, l’Agile Tour et la 2e édition du Trophée Objets connectés, « un mix entre le challenge Jeunes Pousses dont le but est de créer un objet connecté et le service associé. » La nouveauté viendra, quant à elle, à l’automne avec un Forum virtuel de l’emploi. Il se tiendra en même temps que le Mois du numérique pour « Attirer et surtout retenir les talents ». Et que deviendra le futur ex-président de Telecom Valley, par ailleurs CEO de Janua ? « Si je suis élu, je resterai au bureau exécutif, ne seraitce que pour assurer une transition douce et continuera­i à m’investir dans l’associatio­n.»

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(Photo K.W.) Pascal Flamand et une partie de l’équipe opérationn­elle de Telecom Valley.

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