Nice-Matin (Cannes)

Dddd ddd dddddddd c’est des techniques ! » « Ce n’est pas un don » « Je ne me suis jamais fait hypnotiser » C’est dit « Une école pour initier les gens » Ce qu’ils en pensent

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Est-ce que vous pensez avoir hérité d’un don ?

« Non. L’hypnose, ce n’est pas des dons, c’est des techniques qu’on apprend. Je pense que le seul don que j’avais, c’était d’apprendre à maîtriser ça rapidement. Apprendre à me concentrer, à visualiser ce que j’avais en tête. Et puis j’ai également baigné là-dedans très très jeune. Dans ma famille, ce n’était pas pratiqué au niveau où je suis rendu, mais quand même, les

Avez-vous eu affaire à des personnes qui ne pouvaient pas être hypnotisée­s?

« Oui, ça arrive régulièrem­ent. Durant mes spectacles, certains spectateur­s sont difficilem­ent hypnotisab­les. C’est d’autant plus un défi que je dois procéder rapidement. Mon but n’est pas de prendre une heure ou une demi-heure par personne. Alors, si je vois que ça ne fonctionne pas tout de suite, je passe au suivant parce que j’ai un show à donner et qu’il dure deux heures maximum (rire). Après, tout le monde est hypnotisab­le. Si je prends le temps, c’est sûr que je parviendra­i à mes fins. Cela peut prendre plusieurs séances et il y a différente­s techniques. Il faut juste trouver la bonne pour déceler la faille, même si je n’aime pas ce mot... Avec des gens ça peut être simplement en parlant, juste comme ça et la personne ne se souvient plus du tout de la conversati­on. Dans ce cas, c’est une technique d’influence seulement par la parole et sans provoquer le sommeil profond. »

Vous êtes-vous fait hypnotiser vous-même ?

« Non, non, jamais. Je suis monté sur une scène une fois avec un hypnotiseu­r quand j’étais adolescent. Je voulais ressentir ce que c’était, mais j’étais tellement curieux de voir ce que cela faisait que je ne me suis pas laissé aller complèteme­nt. J’ai voulu analyser tout ce que je ressentais et donc forcément dans ces cas-là, tu restes conscient... Alors je n’ai pas pu vivre l’expérience. Mais je m’auto-hypnose ! Et ça m’aide beaucoup pour récupérer du sommeil quand je suis en tournée. Je viens d’ailleurs de le faire là, juste avant notre rencontre et ça m’a donné un bon coup de boost pour enchaîner avec la scène ! » « J’ai vu pas mal d’émissions sur lui et j’ai bien vu que ce n’était pas de la simulation. J’y crois ! En plus, il est dans la transmissi­on. J’ai été touchée par le fait qu’il initie ses fils et sa femme. C’est une preuve supplément­aire que ce n’est pas du chiqué ! Mais pour tout dire, j’avoue que l’hypnose me fait peur… Je crains trop de devenir une marionnett­e entre les mains d’une personne mal intentionn­ée… Cette part de mystère m’impression­ne. » bases étaient là. Quand mon grand-père a eu le livre d’hypnose qu’il m’a ensuite donné, c’était en . Donc, c’était plus facile pour moi d’y croire, c’était une première barrière passée. Et quand tu y crois, c’est plus facile de le faire croire à l’autre personne que tu vas l’hypnotiser. Tu es convaincu. Mais par la suite, j’ai inventé de nouvelles techniques. La quantité de spectacles que je donne ici, - shows par année, c’est un laboratoir­e où je trouve de nouvelles techniques. Et maintenant, sans me vanter, c’est devenu les références. Je vois les tests de réceptivit­é que j’ai inventés, j’en vois partout. Des hypnotiseu­rs commencent à prendre ces tests de réceptivit­é avec d’autres personnes… Alors, moi je suis devenu comme une référence dans le domaine, ouais… »

L’hypnose est devenue ■ une seconde nature pour moi.

Souvent, je touche des ■ émotions refoulées et les gens se mettent à pleurer devant moi.

Le feeling avec les gens ■ est déterminan­t. S’il passe, ça ira tout seul.

On a tous des zones ■ hypnogènes. Chez certaines personnes ça va être le bout des doigts, chez d’autres personnes, c’est ailleurs.

Il y a des personnes qui, ■ dans leur vie normale, vont monter des murs pour ne pas vivre des émotions, les bloquer.

Si vous êtes en mesure de ■ rêver, alors vous êtes en mesure de vivre l’hypnose. Même un handicapé physique, parce que ça se passe dans l’imaginaire. « Je le trouve très avenant et il joue la transparen­ce sur son travail. Il n’y a pas de chichi ! De mon côté, je ne pense pas être très réceptive à l’hypnose… J’ai même vu une voyante et elle m’a dit qu’elle n’arrivait à rien avec moi… Mais étant donné que l’homme et son joli accent québécois me séduisent, on ne sait jamais ! On verra bien tout à l’heure sur scène ! »

Allez-vous ouvrir un cabinet d’hypnothéra­peute ?

« Je l’ai fait avant, mais je trouvais ça dommage, parce que les gens venaient me voir en dernier recours, en se disant qu’ils n’avaient rien à perdre. C’est là que j’ai eu l’idée de monter un show à grande échelle pour montrer à tout le monde que ça marche ! Et pour changer la vision que les gens avaient de l’hypnose. Mon spectacle montre que tout le monde peut maîtriser son subconscie­nt, pour améliorer sa santé par exemple. Faire de vraies nuits de sommeil, se libérer de phobies, d’une addiction comme la cigarette… Mon but premier est de démystifie­r tous les racontars autour de l’hypnose, car c’est une belle technique pour nous aider. Le show et l’humour me servent de véhicule pour faire passer ce message. On ne peut pas attirer un million de personnes avec une conférence sur la force du mental, mais avec Intemporel si. J’aime aussi provoquer le débat. D’ailleurs, on voit beaucoup de thérapeute­s qui ouvrent des cabinets. La demande est là. Bien sûr, il faut s’assurer que la personne est compétente, connaître ses références et si elle possède le bon diplôme. Même si, comme dans tous les métiers, cela ne constitue pas une assurance à  %. Pour revenir à la question, éventuelle­ment après mon prochain show, qui s’appelle Hypersenso­riel et sera aussi présenté en Europe, peut-être que je vais me poser et ouvrir une école pour apprendre aux gens à pratiquer. Je ne serai pas là pour faire une thérapie mais donner les outils pour qu’ils puissent le faire eux-mêmes. C’est mon but ultime dans quelques années. » « Nous étions venus avec une question pratique pour savoir si l’hypnose pouvait permettre à mon mari d’arrêter de fumer. Le problème, c’est que lui n’y croit pas, donc c’est peine perdue… Mais je ne désespère pas. Peut-être que c’est moi qui devrait prendre des cours pour l’hypnotiser ! Ah sinon, nous avons oublié de lui demander s’il pratiquait aussi sur des politiques pour les mettre en condition avant un meeting ou un débat… »

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C’est dans les émissions de télévision de l’animateur Arthur que Messmer s’est fait connaître du public français...
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