Nice-Matin (Cannes)

Paula Soma, une habitante de l’Escarène dans la troupe

- (DR)

« Lorsque j’ai reçu, il y a trois ans, le mail de confirmati­on de mon engagement par Holiday on Ice, je suis devenue littéralem­ent hystérique ! J’étais dans ma chambre, dans notre maison de l’Escarène, devant mon ordinateur, et je pleurais, je criais, je riais, j’étais dans un tel état d’excitation que ma maman, qui cuisinait en bas, a eu la peur de sa vie en se demandant ce qui m’ar rivait ! » Pétillante et volubile, dans les coulisses du Zénith où nous la retrouvons juste à l’issue du show, la belle Paula Soma a encore les yeux qui brillent en évoquant ce souvenir magique. Aucune trace de fatigue apparente sur son visage en dépit de son éblouissan­te prestation, quelques minutes plus tôt sur la glace, dans Time .« Je m’attendais d’autant moins à cela, précise-t-elle, que j’avais postulé trois ans et demi plus tôt, et n’ayant aucune nouvelle, j’étais passée à autre chose, je n’espérais plus être contactée par eux. » De la même façon que cette jolie plante éclose il y a vingt-quatre ans sous le soleil azuréen n’aurait jamais imaginé quitter le monde de la compétitio­n pour celui du spectacle.

Une passion depuis l’enfance

« La toute première fois que j’ai chaussé une paire de patins à glace, se souvient-elle, j’avais sept ans, c’était à la patinoire Jean-Bouin à Nice. J’ai été immédiatem­ent repérée, on a dit à ma maman que j’étais douée, et je me suis rapidement retrouvée propulsée dans le monde de la compétitio­n. » Mais très vite, Paula se retrouve en proie à des difficulté­s de plus en plus insurmonta­bles. « Au bout d’un moment, se souvient-elle, je n’arrivais plus du tout à gérer mon stress. J’étais incapable de terminer un programme sans pleurer, j’étais tellement à bout que j’ai arrêté au moment où ça allait devenir vraiment intéressan­t. Car je figurais alors sur les listes ministérie­lles pour la sélection en équipe de France. Mais je n’en pouvais plus, j’ai tout lâché et je me suis mise à travailler dans la restaurati­on. Là, j’ai vite compris que ce n’était pas pour moi et que le patinage me manquait ! » C’est alors que l’un de ses anciens coaches de Nice lui suggère de postuler pour des rôles dans des spectacles sur glace. « J’ai été pressentie pour un spectacle en Espagne, une merveilleu­se expérience de six mois. » Mais lorsqu’Holiday on Ice lui a fait signe, c’est un véritable rêve éveillé que la jeune femme a vécu, elle qui n’aurait jamais osé imaginer cela lorsqu’elle assistait au spectacle enfant. Et aujourd’hui, elle n’a plus qu’un désir : continuer à fendre la glace aussi longtemps que son corps le lui permettra !

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C’est à l’Escarène que Paula Soma, qui est aujourd’hui à l’affiche de Time, a grandi.

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