La phrase “
Le club est sain. Il est contrôlé tous les mois par la Fédération. On envoie un état des comptes avec la trésorerie, les recettes et les dépenses. ”
De Jean-François Ropart, au sujet des finances du club. Le dossier niçois sera étudié par la Commission nationale de suivi et de contrôle de gestion en juin. Un examen qui ne devrait pas poser de souci. L’étape se veut obligatoire. D’ici le er mai, l’équipe fanion du NHCA devra avoir changé de régime juridique. Si l’association reste effective dans l’encadrement des équipes de jeunes, le groupe Magnus, lui, verra son quotidien régi par la mise en place d’une société sportive. Autrement dit, le régime juridique imposé aux clubs de l’élite, dans une discipline qui tend de plus en plus vers la professionnalisation. Un changement notoire sur lequel les dirigeants azuréens planchent depuis près d’un an et la validation par la Fédération française de hockey de leur accession en Magnus, le mai dernier. La FFHG avait donné une saison aux Niçois pour se mettre en conformité avec son règlement.
Ropart : « Deux partenaires devraient entrer au capital du club »
La mise en place d’une société sportive est obligatoire pour toute association si ses recettes de manifestations payantes (billetterie, revenus publicitaires, droits TV) ou ses rémunérations (salaires, primes aux joueurs) dépassent respectivement , million d’euros et euros par an. Dans le cas de Nice, qui devrait opter pour une SASP (société anonyme sportive professionnelle), ces seuils ne sont pas atteints. Le basculement en société sportive est donc uniquement dicté par les statuts de la Fédération. « Deux de nos partenaires actuels, dont je ne donnerai pas les noms, devraient prochainement entrer au capital du club et dans le bureau directeur. C’est en cours, expose le président Ropart. On fait attention à tout et on veut une certaine continuité dans notre projet. Le hockey mineur (les jeunes) n’est pas abandonné et il faut continuer à le développer en parallèle de la Magnus. Notre objectif, c’est que Nice progresse et que des jeunes intègrent l’équipe première dans les années à venir. Ce qu’on ne veut pas, c’est quelqu’un qui mette million d’euros dans le club et qui dise qu’il veut devenir champion de France dès la saison prochaine. On ne veut pas commencer à faire une équipe de mercenaires. Avec ce passage en société, les comptes de l’association et de la Magnus seront officiellement séparés. C’était déjà le cas la saison dernière. Il y aura juste quelques changements sur le paiement de la TVA, en matière de réglementation fiscale et peut-être au niveau des salaires. »