Dddddd Le « Oai » sur grand écran
SINFONIETTA NIGHT CREATURE VESPERTINE
Notre avis : De Christian Philibert (France). Durée : h . Genre : documentaire.
Né il y a 30 ans et ayant participé à l’essor du hip hop et du reggae, le Massilia Sound System est souvent absent de la scène médiatique… mais continue malgré tout à remplir les salles et les festivals. Pendant plus d’un an, Christian Philibert a suivi les membres de ce combo atypique. C’est une évidence, Christian Philibert aime le Massilia Sound System. Trop sans doute, pour être totalement objectif…. Conséquence, il réalise davantage un hommage, un merveilleux outil promotionnel pour la joyeuse bande qu’une réflexion sur la portée de l’oeuvre ou leur acharnement à rester indépendant, loin des maisons de disque…. Un choix noble, mais à double tranchant qui empêche forcément d’élargir la base de fan. À trop mettre Moussu, Papet and co sur un piédestal, à montrer seulement la face lumineuse du Massilia, les zones d’ombres sont à peine effleurées, tel ce besoin, presque vital, de chacun de vivre des aventures artistiques de son côté. En lisant entre les lignes, on sent une certaine recherche du temps perdu, le groupe est vieillissant, les relations ne sont plus au beau fixe. Un sujet qu’il aurait fallu approfondir. En interviewant seulement les membres du combo, sans intervenants extérieurs, le réalisateur des Quatre saisons d’Espigoule se prive de tout esprit critique et fuit la remise en question. D’un autre côté, il insiste sur la solidarité, la chaleur humaine, l’esprit familial… valeurs qui caractérisaient déjà ses précédents longs métrages. Car, malgré ce parti pris, des longueurs, un chapitrage scolaire, le film contient de sympathiques passages musicaux, rappelle l’engagement politique de ces musiciens pas comme les autres et émeut lors de la séquence réservée à Lux B, un des piliers du Massilia, disparu trop tôt TARIFS DE 10€ À23 € \ ÉTUDIANTS 5€ \ De Kelly Asbury (USA). Voix de Laëtitia Milot, Gérard Hernandez, Arié Elmaleh. Durée : h . Genre : animation. Notre avis : ★
La schtroumpfette, le schtroumpf costaud, le schtroumpf à lunettes et le schtroumpf maladroit ont filé en douce pour suivre une carte vers un mystérieux village. Mais le chemin qui y mène regorge d’embuches, de créatures magiques et de souterrains labyrinthiques.
Deux tièdes incursions dans le monde réel… et retour au bercail pour les célèbres petits êtres bleus imaginés par Peyo. Une bonne chose sur le papier pour rebooter la licence et revenir à son esprit bon enfant. L’effet ne dure pas. Passé la découverte d’un graphisme coloré, bien qu’un poil trop simplet, la plongée dans ce pays imaginaire est tellement plate qu’elle ravira seulement les tout petits et ennuiera les autres. À réduire les héros à un petit quatuor sans véritablement respecter la caractérisation de chacun : mention spéciale au schtroumpf à lunettes, trop peu moralisateur, le voyage au-delà de la forêt, bien qu’agrémenté d’une quête sur l’identité de cette aimable schtroumpfette, fait dans le déjà-vu. Histoire de rire un peu, on se tournera donc vers le sorcier Gargamel, qui avec son chat Azraël et un drôle volatile, forme un trio cartoonesque. La preuve qu’un potentiel indéniable réside toujours dans cette franchise old school dont la série animée faisait les beaux jours des jeunots à l’époque d’Antenne et la Cinq .Une fibre nostalgique que n’arrive pas à faire vibrer Kelly Asbury, qui était pourtant à la tête de Shrek et surtout, scénariste du génialissime Chicken Run… Esprit décalé qu’il aurait été judicieux de conserver plutôt que de lorgner du côté des Trolls et faire schtroumpfer la bande sur de la dance. Anachronique.