Un revival fun et choc
De Dean Israelite (USA). Avec Dacre Montgomery, RJ Cyler, Naomi Scott. Durée : h . Genre : science fiction. Notre avis : ★★★ Dans une petite ville, cinq adolescents (Dacre Montgomery, RJ Cyler, Naomi Scott, Becky G, Ludi Lin) découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires. Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe pour devenir les Power Rangers et ainsi sauver le monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante. Rebooter les Power Rangers n’est pas une idée nouvelle. Par deux fois, en 1995 et 1997, Hollywood a tenté le coup, et par deux fois a échoué… Vingt ans plus tard, l’entreprise porte ses fruits et c’est donc sous la houlette d’un quasi inconnu, Dean Isreaelite, et porté par un casting guère plus populaire que le revival attendu par les fans a lieu. Ce retour aux sources se concentre sur le jeune groupe, adolescents immatures, poussé par Zordon (toujours enfermé dans son mur) vers la solidarité avant d’aller bastonner l’ennemi. Un quintet pas formé au hasard : le scénario rappelle qu’ils sont issus d’origines différentes avant de mélanger leurs couleurs grâce aux fameuses armures robotisées. Une idée simple exploitée à bon escient, car si ces « djeuns » obtiennent rapidement une méga force, l’apprentissage, la canalisation des pouvoirs s’étend sur une grosse heure. La baston finale, à l’ancienne contre le monstre géant, dirigé par une méchante kitchissime sur le célèbre air Go Go Power Rangers, n’en est que plus fun. Divertissement ludique, ponctué de touches d’humour, ce cru 2017 n’en oublie pas de traiter des sujets sérieux. La mort, la maladie, l’homosexualité difficile à assumer, la délinquance traversent le quotidien des héros. Qualités qui permettent à cette nouvelle équipe de Power Rangers d’atteindre son objectif, à savoir celui d’attirer dans les salles obscures les fans de la première heure et d’en appâter de nouveaux. Mission réussie.