Saint-Pétersbourg : le profil de l’auteur se précise, nouvelles mesures antiterroristes
Le profil de l’auteur présumé de l’attentat qui a fait morts dans le métro de Saint-Pétersbourg se précisait hier, alors que le gouvernement russe a annoncé de nouvelles mesures de sécurité antiterroristes. Trois jours après la tragédie, le Comité d’enquête a annoncé qu’une analyse ADN avait permis d’identifier l’auteur présumé de l’attentat, Akbarjon Djalilov. Au total, personnes ont péri dans l’explosion, ainsi que l’homme de ans né au Kirghizstan mais qui vivait depuis en Russie et qui a « actionné » la bombe artisanale. Les voisins d’Akbarjon Djalilov l’ont décrit comme un jeune homme « calme et discret ». « Des amis lui rendaient visite de temps en temps. Il disait bonjour », se souvient Daria Folomkina, sa voisine de palier. Selon le Comité d’enquête, les parents de Djalilov, arrivés dans la matinée à Saint-Pétersbourg, « ont déjà été interrogés » et ont identifié les restes de leur fils. Parallèlement, la police a procédé à l’arrestation de sept ressortissants de pays d’Asie centrale à Saint-Pétersbourg, selon l’antenne locale du Comité d’enquête, qui les soupçonne d’être des recruteurs de « terroristes ». Ces interpellations ne sont pas liées « pour le moment » à l’auteur présumé de l’attentat, souligne le comité. La vie a repris son cours dans la deuxième ville de Russie, dont le métro restait cependant moins fréquenté qu’à l’habitude, des habitants de la ville continuant de rendre hommage aux victimes devant les stations affectées.