L’association du Petit Juas Vallergues toujours vigilante
Mardi soir, les membres de l’association de protection de l’environnement des quartiers Saint-Louis Vallergues Petit-Juas - Saint-Jean se sont réunis à l’école Eugène-Vial pour leur traditionnelle assemblée générale. Au programme : des problèmes de stationnement, de voirie et surtout d’expropriations… Pour répondre aux questions des habitants, un parterre d’élus était présent. Françoise Bruneteaux, adjointe aux travaux, Marie Pourreyron, adjointe aux quartiers, Christophe Fiorentino, adjoint à l’urbanisme et la directrice du cabinet du maire, Angélique Sunsero. Avant de passer aux sujets, Fernande Bona, secrétaire de l’association, a demandé aux adhérents de bien vouloir augmenter leur cotisation. Sans surprise, ils ont donné leur accord pour qu’elle passe de 8 à 10 euros. Outre les problèmes de voitures ventouses au parking SaintLouis, la demande de poubelles enterrées au 34 de l’avenue De Lattre-de-Tassigny (à laquelle la mairie a répondu par la négative), le sujet majeur qui préoccupe l’association est la démolition de la verrue située au 18 avenue Saint-Louis.
Expropriations en suspens
« La mairie a débloqué l’argent auprès de la Caisse des dépôts et consignations, la propriétaire était d’accord pour partir mais elle est décédée donc il faut recommencer toute la procédure avec les héritiers », explique Maurice Buasso, le président de l’association. Et d’ajouter : « Ça fait
15 ans que ça dure, on est reparti au moins pour un an de procédure. »
Autre sujet litigieux, le chalet de l’impasse Saint-Louis. L’adjoint à l’urbanisme explique la situation: «Le chalet Saint-Louis est classé et l’eucalyptus le sera bientôt, lors de la prochaine modification du PLU. Le propriétaire voulait construire une maison d’hôtes mais la mairie a refusé le permis fin mars car le projet était disproportionné. Maintenant nous avons un autre problème, la famille doit de l’argent à la copropriété donc tout est bloqué pour l’expropriation. » Parmi la longue liste de problèmes, les riverains ont souligné la saleté de la traverse des Vallergues. « C’est vraiment très dangereux, il y a des jeunes qui traînent dans ce passage qui laissent leurs déchets et qui urinent aussi parfois», se plaint une habitante. « Dangereux ? Je ne crois pas qu’on lui puisse appliquer ce terme à cette situation », a répliqué Françoise Bruneteaux. « Mais je me suis fait cambrioler trois fois quand même ! », a répondu l’habitante. « Il faudrait une navette dans le quartier car le boulevard Carnot est une vraie ligne Maginot», fait remarquer la secrétaire. Et d’ajouter : «Etlescanipoches, il n’y en a pas assez sur le boulevard. » « Nous sommes à fond sur les canipoches », lui a répondu, non sans humour, Marie Pourreyron. K.J.