commerçants créent leur «belle journée»
La fédération des commerçants Fatéo06 organise aujourd’hui sa “Belle journée”. 500 boutiques participent à l’opération de fidélisation, de Cannes à Auribeau
Vous voulez passer une belle journée ? Alors, allez chez vos commerçants ! C’est en substance le message que veut faire passer Eric Chaumier, président de la Fatéo06. Pour les non-initiés, la Fatéo06, c’est la fédération des associations du tissu économique de l’ouest des Alpes-Maritimes. Elle regroupe pas moins de 500 commerçants répartis de Cannes à Mougins, en passant par Le Cannet, Auribeau-sur-Siagne, Pégomas et La Roquette-sur-Siagne. Afin d’encourager le commerce de proximité, Eric Chaumier et la CCI Nice Côte d’Azur, soutenus par les associations de commerçants de chaque commune, ont décidé de lancer pour la première fois l’opération « Une belle journée », aujourd’hui samedi 8 avril.
Relancer le petit commerce
Le principe ? « Dans chaque commerce, les clients pourront bénéficier de petites attentions, mais aussi de tickets à gratter qui leur permettront de gagner des séjours gourmands de trois jours ou encore une croisière pour deux personnes » ,explique Eric Chaumier. Pour gagner les deux croisières en jeux, il va falloir donner de votre personne. «Les clients vont devoir faire un selfie avec leur commerçant et poster la photo sur le site www.unebellejournée.net accompagné du hashtag avec le nom de la boutique », explique la chargée de communication. À la clé ? Deux croisières avec MSC ou Costa Pacifica sont à gagner. L’enjeu de cette journée est avant tout d’inciter les clients à privilégier les commerces de proximité face aux centres commerciaux qui se multiplient en périphérie des villes. « Depuis deux mois, les commerçants subissent une baisse de chiffre d’affaires de 30 %. Il fallait faire quelque chose », confie le président de la fédération. Bernard Brochand, député et président de l’agglomération, a salué l’initiative. « C’est au local de trouver des solutions pour assurer son avenir, il faut arrêter d’attendre que la solution vienne du national », a-t-il lâché. Tout est dit. KATHLEEN JUNION