Une journée en campagne
JEAN-LUC MÉLENCHON : UNE WEB RADIO POUR CAISSE DE RÉSONANCE
Après ses le recours aux hologrammes, Jean-Luc Mélenchon a investi, depuis hier, les ondes grâce à une « Web radio France insoumise appelée Les Jours heureux ». Elle émettra jusqu’au vendredi avril minuit, date de la fin officielle de la campagne, à raison de deux émissions quotidiennes (entre h et h puis entre h et minuit). « Autour de l’avenir en commun, chroniqueurs, artistes, auteurs, musiciens, journalistes, essayistes et auditeurs insoumis débattront pour qu’en France reviennent les Jours Heureux», peut-on lire sur le site jlm.fr Porté par de très bons sondages, qui le placent au coude-à-coude avec François Fillon, Jean-Luc Mélenchon, qui a rassemblé dimanche sur le Vieux-Port plusieurs dizaines de milliers de personnes, entend ainsi amplifier sa spectaculaire dynamique dans les deux dernières semaine de campagne avant le premier tour.
PHILIPPE POUTOU DÉRAPE AU MICRO DE BOURDIN
Hier matin, Philippe Poutou, candidat du NPA, inaugurait la nouvelle émission politique de BFMTV/RMC « Entretien d’embauche ». Premier des onze candidats à répondre durant une heure au micro de Jean-Jacques Bourdin, Philippe Poutou, avec son langage de syndicaliste, s’est une nouvelle fois lâché. Et il a dérapé... Revenant sur l’élection présidentielle d’il y a cinq ans et le fait qu’il a voté pour François Hollande au second tour, le candidat du NPA précise, en des termes peu châtiés, son choix : « Pas parce qu’on espérait en Hollande mais parce qu’on se disait qu’il faut dégager l’autre c** », a-t-il lancé avant de se reprendre dans la foulée. « Parce qu’il fallait dégager Sarkozy parce qu’on avait marre et qu’on pensait que d’une certaine manière ça ferait un peu de bien», a ajouté aussitôt le candidat du NPA, laissant ainsi penser qu’il regrettait presque son vote.
PENELOPE FILLON REMUNÉRÉE QUATRE ANS PLUS TÔT...
Selon une information révélée par Mediapart hier, Penelope Fillon a commencé à travailler pour son mari, député de la Sarthe, dès et non . Une information confirmée par BFMTV. Problème : c’est quatre ans plus tôt que ce que le candidat Les Républicains à la présidentielle avait admis publiquement dans un document mis en ligne sur son site Internet en février. Penelope Fillon a commencé à être rémunérée dès le premier mandat parlementaire de son mari, grâce à des contrats d’études ou de missions commandées par celui-ci, comme chargée de mission à l’Assemblée nationale. Des prestations dont les policiers de l’Office anticorruption (OCLCIFF) cherchent à vérifier la réalité, précise Mediapart, qui ne dit pas combien Penelope Fillon a été rémunéré entre et . Contacté par leur soin, l’avocat du candidat n’a pas fait de commentaires.