Nice-Matin (Cannes)

Nord : un camp de migrants ravagé par un incendie après des affronteme­nts Gard : il détruit un radar automatiqu­e à l’explosif

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Des incidents ont éclaté, hier soir, dans le camp de la Linière, à Grande-Synthe (Nord), où six migrants, parmi les mille cinq cents recensés, ont été blessés, dont un très grièvement, après avoir été renversé par un voiture. Vers  h , un important incendie parcourait plus de la moitié du camp, constitué de chalets en bois proches les uns des autres. Les premiers incidents ont éclaté à l’intérieur du camp vers  h . Des bagarres à l’arme blanche entre migrants ont entraîné l’interventi­on des CRS, rapidement pris pour cible par un groupe de  à  occupants du camp. Les échauffour­ées se sont poursuivie­s à l’extérieur. Un migrant a été renversé par un véhicule sur l’A, dans des circonstan­ces que l’enquête devra déterminer. « Le bilan est de cinq blessés dont trois par arme blanche [dans les rixes à l’intérieur du camp] et un autre renversé sur l’autoroute en arrêt cardio-respiratoi­re », a annoncé la préfecture. Le calme est revenu une heure plus tard mais un feu s’est rapidement propagé. Une situation qui inquiétait les autorités au plus haut niveau, le préfet du Nord, Michel Lalande, ayant décidé de se rendre sur les lieux de cet « important incendie ». A  h , à l’heure où nous mettions sous presse, aucun bilan officiel n’était disponible pour déplorer d’éventuelle­s victimes.

(Doc Twitter)

Parce qu’il avait été flashé la veille, un jeune homme a décidé de mener une expédition punitive contre des radars automatiqu­es autour de Bagnols-sur-Cèze (Gard), rapporte Objectif Gard. Accompagné de deux de ses amis, il s’attaque à un premier appareil, qui part en fumée. Le trio tente alors d’en détruire un second, mais l’appareil leur aura résisté. Malheureus­ement pour eux, un policier qui s’en allait prendre son service au petit matin a repéré le manège des trois amis. Il a relevé la plaque d’immatricul­ation de leur voiture, stationnée quelques mètres plus loin. Il a alors été facile de remonter jusqu’au conducteur. Les trois amis ont été placés en garde à vue avant d’être présentés devant le tribunal correction­nel de Nîmes.

« Je m’excuse »

« Je m’excuse, j’avais été flashé la veille par le radar de Saint-Alexandre, j’étais en colère», a déclaré le conducteur. Il a été condamné à 1 000 € d’amende. Ses deux complices devront effectuer à leurs frais des stages de citoyennet­é. L’action civile en dédommagem­ent des appareils de l’état s’effectuera lors d’une autre audience. L’agent judiciaire de l’Etat, qui s’est constitué partie civile, réclame le remboursem­ent de 64 229,69 €, soit le prix d’un radar automatiqu­e.

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