Nice-Matin (Cannes)

Reine Nicole

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Nicole Kidman sera omniprésen­te cette année à Cannes. La reine du e anniversai­re du Festival, dont le programme a été présenté hier, c’est elle!

Qui succédera à Ken Loach (Moi, Daniel Blake) pour la Palme d’or du e anniversai­re? « Michael Haneke, bien sûr ! », ironisent déjà les habitués du Festival. Avec un film intitulé Happy End, Isabelle Huppert et J.-L. Trintignan­t au casting, le réalisateu­r autrichien déjà deux fois couronné (Pour Le Ruban Blanc et Amour) fera, une nouvelle fois, figure d’épouvantai­l de l’édition. Mais la concurrenc­e est sérieuse avec, chez les Français, François Ozon et son polar hitchcocki­en (L’Amant double), Jacques Doillon et son Rodin et Michel Hazanavici­us et son vrai-faux portrait de Godard (Le Redoutable). Chez les Américains on surveiller­a le retour de Sofia Coppola (Les Proies )et celui de Todd Haynes après le magnifique Carol. Mais attention à la vague d’Europe de l’Est qui pourrait tout emporter (le duel Zyagintsev-Loznitsa promet)… - The Meyerowitz Stories, de Noah Baumbach ; - Okja, de Bong Joon-ho ; - Aus Dem Nichts (In The Fade), de Fatih Akin ; -  Battements par minute, de Robin Campillo ; - The Beguiled, de Sofia Coppola ; - Rodin, de Jacques Doillon ; - Happy End, de Michael Haneke ; - Wonderstru­ck, de Todd Haynes ; - Le Redoutable, de Michel Hazanavici­us ; - Geu-Hu (The Day After), de Hong Sang-soo ; - Hikari (Radiance), de Naomi Kawase ; - The Killing Of A Sacred Deer (La Mise à mort du cerf sacré), de Yorgos Lanthimos ; - A Gentle Creature, de Sergei Loznitsa ; - Jupiter’s Moon, de Kornél Mundruczó ; - L’Amant double, de François Ozon; - You Were Never Really Here, de Lynne Ramsay ; - Good Time, de Benny Safdie & Josh Safdie ; - Nelyubov (Loveless), d’Andrey Zvyagintse­v.

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