Egleskalns-Terzic : duo gagnant ?

Détruire les plans d’une bande de potes en mission a, pour l’instant, pris l’allure d’un chemin de croix pour le NVB. Les Spacer’s ont beau être à la fin d’un cycle, ils entendent bien boucler la saison en apothéose avec une finale. Les départs entérinés du coach Enard, du pointu Van den Dries (en contact avec la Corée du Sud), des passeur et réceptionneur/attaquant Brizard (à Varsovie) et Louati (à Chaumont) n’ont pas cassé la dynamique du groupe haut-garonnais. Bien au contraire. Néanmoins, ébranler l’édifice toulousain reste possible. Pour cela, il conviendra d’observer ce soir les performances de deux hommes : Egleskalns et Terzic. Le Letton et le Serbe, à la pointe et à la réception, dictent bien souvent les résultats niçois. Quand le premier a plafonné en dehors de ses standards habituels dans la Ville rose (% de réussite en attaque contre , cette saison), sans solution face au bloc-défense occitan, Nice a perdu pied (-). Le second, à contre-courant lors de la demi-finale retour contre Montpellier et à Toulouse a, lui aussi, laissé son équipe prendre deux fessées. Si l’accent est mis sur ces cas individuels, c’est parce que les deux garçons ont un énorme vécu. Egleskalns a connu la CEV Cup, les ambiances folles et les grandes batailles avec l’Olympiakos. Terzic a été champion d’Europe avec la Serbie en , champion de France avec Tours en  et a, également, joué la Ligue des champions. Ce bagage incombe forcément de nombreuses responsabilités. « Hermans est très très fatigué, précise Mladen Kasic, l’entraîneur azuréen. Il a plusieurs petits problèmes physiques. Je le gère à l’entraînement depuis quelque temps. On n’a pas trop parlé de son match à Toulouse. Je l’ai laissé libre. Je lui ai dit qu’on avait besoin d’un Hermans à % et on a rigolé. Même si ce n’est pas un pourcentage auquel il nous a habitués, son % du match aller n’est pas mauvais. Pas mal de pointus tournent à %. Maintenant, c’est vrai que s’il est encore une fois moins bien, qu’on ne sert pas mieux et que la réception ne tient pas, ce sera alors très difficile. C’est notre dernier match de la saison à la maison, alors à nous de nous régaler. » Comme ils avaient su le faire avec Patry en quarts face à Montpellier, les Niçois devront réussir à limiter l’impact de Van den Dries en attaque. S’ils étaient parvenus à freiner quelques ballons en début de partie vendredi dernier, ils n’avaient pas ensuite eu la lucidité suffisante pour scorer sur leurs contreattaques.