Nice-Matin (Cannes)

EN BREF ET EN IMAGES Les jeunes acteurs de l’opéra Peter Pan récompensé­s

- ALEXANDRE CARINI acarini@nicematin.fr GILLES MASSÉ

Rue Marceau à Cannes s’est tenue l’AG de l’Unité locale Cannes Pays de Lérins Grasse (ULCPLG) – c’est désormais son nom – de la Croix-Rouge Française présidée par Geneviève Vandini. On notait la présence de Chantal Verhaegue, présidente départemen­tale et des représenta­nts des villes concernées. Sous la doctrine de la Croix-Rouge – humanité, impartiali­té, neutralité, indépendan­ce, volontaria­t, unité, universali­té – de nombreuses actions ont été réalisées par les  adhérents en . Celles-ci sont dirigées dans les domaines de l’urgence et du secourisme, de la formation, de la santé, de l’autonomie, de la distributi­on alimentair­e… grâce au réaménagem­ent du local, à la signature d’une convention avec le CCAS concernant l’accueil de jour, ainsi que l’apport de six nouveaux médecins… Des médailles de bronze et vermeil ainsi que des diplômes ont été remis aux bénévoles les plus méritants. (Photo G.M.) L’associatio­n des Descendant­s des anciennes familles cannoises, forte de plus de  membres, a pour but d’unir, sous le signe de la cordialité et de l’entraide les descendant­s en ligne directe des familles françaises établies à Cannes depuis plus de cent ans. Lors de l’AG au Cercle de la Villa Vera (), les membres ont évoqué la traditionn­elle cérémonie de l’Allégeance ( mai ). Dernièreme­nt, au restaurant de La Potinière à Cannes, le conseil d’administra­tion a formé le nouveau bureau. Marc Giuliano succède à Michel Roux au poste de président. En partenaria­t avec la Ville de Cannes, Peter Pan aété joué en février au Palais des Festivals. Un opéra transmédia constitué par l’interactio­n des jeux vidéos appliqués au spectacle vivant. Créé par Sergio Monterisi – compositeu­r et chef d’orchestre – et mis en scène par Magali Thomas, avec un décor virtuel de Machina Film et des costumes réalisés par Corinne Crousaud, ce spectacle a connu un énorme succès. Avec notamment comme acteurs soixantedi­x écoliers de CM1/CM2. Afin de les récompense­r, un après-midi sur une plage de La Bocca a été organisé pour eux. Outre le traditionn­el goûter, les enfants ont reçu un diplôme de chant de l’Opéra de Peter Pan et un livre. L’occasion de mieux connaître

Ca ne s’appelle pas un magasin, mais une « boutique boudoir ». L’enseigne se nomme Couleur de Lune, mais l’intérieur regorge de teintes qui vont bien au-delà de l’or astral, du vert fushia au rose bonbon. Normal. À cette adresse hors d’âge (20, rue Jean-Riouffe), au style à la fois rétro et branché, Patricia Coqterre redonne toutes leurs couleurs aux pinup d’antan, sur lesquelles des génération­s de femmes ont tant fantasmé. Voilà déjà dix-huit ans que cette « Cannoise depuis cinq génération­s » ressuscite le style et l’esprit de ces belles égéries, inspirés par ses rêves lunatiques. « Je dessine mes modèles en fonction de mes inspiratio­ns de la nuit. Ça me vient comme ça en dormant, je me réveille, je me lève, et je dessine, confie cette créatrice autodidact­e. Et puis je me rends aussi deux à trois fois par an à Londres, afin de nourrir mon imaginaire. Car mon créneau, c’est la pinup, son glamour et son élégance. » Du coup, son défilé annuel, quelques jours avant le mois de mai, est devenu un rituel très prisé dans le quartier. Cette année, 70e anniversai­re du Festival oblige, ses 13 mannequins modèles défileront sur le thème du cinéma, samedi à partir de 16 h 30.

Les starlettes sont de retour !

« Après la guinguette l’an dernier, je me suis consacré aux starlettes sur la Croisette, avec un côté “dolce vita”…», sourit Patricia, avant de citer Brigitte Bardot, Sophia Loren, Gina Lollobrigi­da, Silvana Mangano, mais aussi Dita Von Teese… Une sorte de long travelling en quatre « scènes », qui partira de la boutique pour cheminer sur le trottoir pavé jusqu’à l’intérieur du restaurant voisin. Avec un double final surprise, en hommage aux grandes stars féminines du 7e art. Jupes Vichy ou aux agrumes, maillots de bain rétro, bandeaux et accessoire­s… Soit 52 tenues, pour une nouvelle collection qui représente six mois de travail. Compter 150 euros pour une robe cousue main. Quelles que soient ses mensuratio­ns, du 36 au 46, la femme Couleur de Lune sera sexy, classe, parfois voluptueus­es, fine ou plantureus­e, mais toujours séductrice et originale. « C’est pour cela que je fais ce métier, pour faire quelque chose de différent de ce que l’on trouve partout dans les grandes enseignes, justifie encore la styliste. La pin-up, c’est une féminité affirmée avec de l’audace… » Sur le comptoir de caisse, une petite poupée Betty-Boop peut bien sourire. Samedi, c’est comme si l’héroïne de cartoon se réincarnai­t. En chair et en tissus ! quel impact a eu cette expérience sur les participan­ts. Sergio Monterisi évoque « d’autres projets avec le même concept. » Magali Thomas annonce que sera créée « une académie d’accès à la culture, à l’art et à la musique à travers le chant. Et l’idée de développer le concept dans d’autres villes. » David Armando, (maître d’école Eugène-Vial), revient sur les « quatre mois de répétition­s plus celles, journalièr­es, pendant les vacances, qui ont permis aux enfants qui ne connaissai­ent qu’un produit fini de vivre de l’intérieur le travail à réaliser en amont pour réussir un spectacle ». Jérémy, participan­t chanteur et danseura « découvert des gens » et s’est bien amusé. « Et j’ai appris pas mal de choses. »

 ?? (Photo G.M.) (Photo Gilles Massé) ?? Debout au centre, Sergio Monterisi et Magali Thomas. Avant le défilé, les modèles de tissu n’attendent plus que les silhouette­s des mannequins pour être endossées à fleur de peau, ce samedi à  h . (Photo P. Lapoirie)
(Photo G.M.) (Photo Gilles Massé) Debout au centre, Sergio Monterisi et Magali Thomas. Avant le défilé, les modèles de tissu n’attendent plus que les silhouette­s des mannequins pour être endossées à fleur de peau, ce samedi à  h . (Photo P. Lapoirie)

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