Mickaël Marsiglia: «Je me régale avec cette équipe!»
Que tous ceux, qui ne seraient pas au fait des prochains changements dans les divisions amateurs, se rassurent. Les Cannois évolueront bien au niveau supérieur, la prochaine saison. Un championnat qui ne s’appellera plus CFA mais N.
En effet avec 10 points d’avance sur son second (Endoume), les « rouge et blanc » dominent, non seulement, de la tête et des épaules leur groupe, mais ils ont aussi fait preuve d’un bel état d’esprit. Petit rappel sur la dernière saga estivale du côté de Coubertin. Dire que la « non-accession » en mai dernier, au profit des voisins Grassois, a été mal vécue serait un doux euphémisme. Un arrêt sur image qui a déchaîné les passions (souvent un peu trop) et entraîné de nombreux bouleversements en interne. Les retours « à la maison » de Johan Micoud, élu à la présidence, accompagné de Bernard Lambourde et la nomination de Mickaël Marsiglia au poste d’entraîneur auront posé les pierres d’une reconstruction durable. À quatre journées du baisser de rideau sur une saison, pour le moins singulière du côté de Coubertin, Mickaël Marsiglia, revient sur ce championnat qui s’achèvera le 28 mai à Endoume.
Mickaël, vous êtes arrivé pendant la phase de préparation, alors que le recrutement était quasiment bouclé, comment vous êtes-vous fondu dans ce groupe ?
Comme je ne connaissais pas la grande majorité des joueurs, j’ai procédé à des entretiens individuels pour étudier leur profil. J’avais un projet de jeu bien précis, mais je devais avant tout observer et c’est ce que j’ai fait pendant deux mois pour trouver mes repères.
Quelles ont été vos premières impressions sur l’équipe ?
J’ai vu des joueurs de qualité, doués d’une belle technique individuelle, mais pas de cohésion collective. Mon premier travail a donc été de créer un état d’esprit ce qui a pris un peu de temps, surtout quand on doit jouer les premiers matchs de championnat à l’extérieur [Cannes a écopé de matchs de suspension après les incidents à Coubertin en mai ].
Un pari visiblement réussi si on se réfère au résultat, mais pas seulement !
Aujourd’hui, je me régale avec cette équipe et ça me donne envie d’aller plus loin. Cette réussite, il faut évidemment l’attribuer à l’ensemble des joueurs qui ont bien compris que seul on ne pouvait pas aller très loin et à mon staff technique qui m’entoure. Je dois dire aussi que j’ai eu un bon coach. René [Marsiglia, son oncle, décédé en septembre dernier] reste ma source d’inspiration.
Maintenant que la montée est assurée, pensez-vous déjà à demain ?
Bien sûr que je m’y prépare. La saison prochaine sera un autre niveau, mais nos objectifs seront les mêmes. Nous en discutons beaucoup avec Johan (Micoud) et Bernard (Lambourde). Cannes, ce sont nos racines. Nous avons chacun des idées pour faire avancer les choses, nous les partageons mais nous nous rejoignons toujours sur « l’identité cannoise » et le regard attentif que nous devons avoir sur les plus jeunes.