Nice-Matin (Cannes)

BASKET « On se sent prêts » EN IMAGES Au-dessus du volcan

Nik Caner-Medley, l’intérieur de la Roca Team, évoque la foi d’une équipe très soudée

- FRANÇOIS PATURLE

Voix grave à la George Clooney, élocution parfaite, cursus universita­ire dans une fac réputée (Maryland), Nik Caner-Medley ferait sans doute un bon président... Dans l’immédiat, l’intérieur américain ne brigue pas un mandat mais un titre continenta­l avec l’AS Monaco, qui s’apprête à disputer à Tenerife le Final Four de la Ligue des champions (demi-finale contre les Turcs de Banvit demain à h). À  ans, Caner-Medley est l’un des piliers de l’excellent parcours de la Roca Team. Finaliste de l’EuroCoupe en  avec Valence, il avait alors cassé la baraque ( pts,  rebonds) mais son équipe n’avait pu battre Moscou. Le revoici à l’aune d’un grand événement.

L’ASM va se présenter au complet pour ce Final Four : c’est un premier succès ?

Oui. Le club a beaucoup oeuvré ces dernières semaines pour que tout le monde soit à %, ou pas loin, pour cette demi-finale contre Banvit. Des joueurs très importants sont revenus. C’est le cas de Jamal (Shuler). C’est un leader pour nous. L’avoir de nouveau sur le parquet, c’est génial. Son énergie et son leadership sont vraiment importants. Zack, Yak, Sergii, de retour, c’est aussi essentiel. On est au complet, on se sent prêts.

Le Final Four, c’est un moment très particulie­r ?

Personnell­ement, j’ai joué un Final Four en  ans de Vendredi 30 avril, au Palais des sports Santiago Martin à San Cristobal de la Laguna (Tenerife, îles Canaries). 1ère demi-finale : 2e demi-finale : Dimanche 30 avril : carrière, et vous ne savez jamais quand cela se reproduira. Il faut être dans l’instant, tout donner. Tenerife est un endroit magnifique, je connais (il a joué à Gran Canaria, sur l’île d’à côté, lors de ses débuts en Espagne en /)... Les fans là-bas sont très enthousias­tes. C’est l’Espagne, une terre de basket en Europe. Je sais que toute l’équipe a hâte de vivre ce grand moment.

Banvit, l’adversaire en demie : un gros morceau ?

Oui, c’est une équipe très solide à tous les postes. Leur meneur (Jordan Theodore) est fort, il est le leader et aussi le baromètre de cette formation. On les a affrontés deux fois en poule, on les connaît (défaite - Turquie et victoire - à Monaco). Je crois que la clé pour s’imposer sera d’abord de stopper Banvit. Ils ont beaucoup de talents en attaque. Il faut éviter qu’ils ne s’expriment.

Le fait de les avoir affrontés à deux reprises ( v,  d), ça change quoi dans l’approche ?

Les deux équipes savent à quoi s’attendre. Cela dit, il ne faut pas trop se focaliser sur l’adversaire. On a nos armes, nos systèmes, notre volonté, le rêve d’aller le plus loin possible. C’est là-dessus qu’il faut s’appuyer. Nous formons un groupe hors du commun, et pas que sur le parquet. Il y a beaucoup d’entente et de respect entre nous. Chacun connaît très bien son rôle. Nous pouvons aller très haut.

 ?? (Ph. BCL) (Ph. Cyril Dodergny) ?? Nik Caner-Medley connaît l’atmosphère du Final Four : le gaucher peut amener beaucoup. Le Palais des sports Santiago Martin.
Amara Sy et Dee Bost au départ pour Tenerife : avec les encouragem­ents du préposé ! (Ph. F.P.)
(Ph. BCL) (Ph. Cyril Dodergny) Nik Caner-Medley connaît l’atmosphère du Final Four : le gaucher peut amener beaucoup. Le Palais des sports Santiago Martin. Amara Sy et Dee Bost au départ pour Tenerife : avec les encouragem­ents du préposé ! (Ph. F.P.)

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