LA ROQUETTE-SUR-SIAGNE Rock’N chair : les collégiens dans la danse
Le maire, Richard Galy, avait convié les responsables du tissu associatif local, à la Villa Horizon, pour une rencontre conviviale de nature à entretenir des relations déjà au beau fixe. Il s’est félicité du travail accompli en collaboration, depuis 15 ans. « A l’époque, chaque association fonctionnait de façon autonome. Nous avons créé un comité consultatif qui a pu recenser les demandes et y répondre, et permettre une mise en relation et une mutualisation de moyens ». La ville compte 120 associations, parmi lesquelles 42 sportives. Nombre d’entre elles étaient représentées à ce rendez-vous. Richard Galy les a nommées une par une pour une présentation brève. Il a rappelé les efforts de la municipalité pour soutenir l’action associative – mise à disposition de salles, édition d’un guide des associations, parutions dans le journal municipal – et il a remercié son auditoire : « C’est une grande satisfaction de constater la diversité de l’offre d’activités proposées à la population mouginoise quelle que soit la catégorie d’âge. » Les discussions se sont ensuite poursuivies autour d’un cocktail. I.V. Une série de représentations spécialement programmées par le Théâtre de Grasse à la Roquette-surSiagne dans le cadre scolaire, plus deux autres s’adressant autant aux amateurs de rock que de danse contemporaine, ont proposé une approche ludique de la danse. Ce spectacle, pas spécialement « esthétique » mais inventif dans son esprit, a pu intéresser les collégiens qui y ont assisté accompagnés de leurs professeurs. Au final, lors de la rencontre qui eut lieu entre la compagnie et le public, une jeune fille a déclaré avoir « beaucoup apprécié » alors qu’un garçon affirmait s’être « carrément ennuyé », ce qui fait une bonne moyenne. La scène est un plateau de jeu de société, les danseurs proposent aux spectateurs de tirer des cartes dont chacune indique dans quelle zone du plateau et comment le danseur doit évoluer. Lors de cette rencontre, le chorégraphe Arthur Pérole a expliqué que « cette méthode est une manière de montrer comment on construit un spectacle de danse ». Avouons qu’en dehors de son aspect didactique évident, et au-delà du plaisir de réécouter la voix de Jim Morrison, le chanteur des Doors que la compagnie a choisi pour bande-son, ce Rock’N Chair ne nous a pas chavirés. Sans doute parce que nous avons dépassé depuis longtemps les 8 ans, l’âge minimal requis pour ce spectacle...