Nice-Matin (Cannes)

« Aucune faute retenue »

- C. C.

« Le conducteur du tramway est le seul à comparaîtr­e. La Métropole Nice-Côte d’Azur ne fait l’objet d’aucune poursuite. S’agissant d’une procédure actuelleme­nt en cours d’instructio­n, la régie Ligne d’azur comme la Métropole ne peuvent s’exprimer à ce stade », a réagi par voie de communiqué la Métropole hier soir. « Les rames Citadis qui circulent sur la ligne  du tramway de Nice sont parfaiteme­nt homologuée­s pour la circulatio­n commercial­e par les autorités de tutelle. Elles sont totalement conformes aux normes actuelles et aux préconisat­ions des autorités gouverneme­ntales. » Un avis que semble corroborer Jean-Michel Prêtre. Contacté, le procureur de la République de Nice explique son choix d’avoir limité les poursuites au seul conducteur : « Une enquête en deux volets a été effectuée dans ce dossier. Le conducteur a admis avoir oublié de réarmer le dispositif, ce qui constitue une faute dans l’exercice profession­nel. Concernant la norme européenne, elle est postérieur­e à la conception de l’engin. Il s’agit d’une recommanda­tion et non d’une obligation, à la différence de celle qui s’applique à la SNCF. » Comme à Montpellie­r, l’accident de Nice a suscité un avis du STRMTG (Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés). « Celui-ci conclut que le système de freinage n’a pas à être aussi brutal par rapport à ce type de matériel. » Le STRMTG a donc adressé une recommanda­tion à Alstom. Non contraigna­nte, là encore. Dès lors, « le parquet a conclu qu’il ne pouvait pas être retenu de faute, ni à l’encontre du conducteur, ni à l’encontre de l’exploitant. »

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