Un précédent à Montpellier
Montpellier, septembre . Un retraité de ans marche dans une rame de la ligne du tramway quand survient un freinage d’urgence. Le passager chute. Sa tête heurte violemment une barre de maintien. Les tentatives de réanimation resteront vaines. Là aussi, le freinage a été déclenché par le dispositif de Veille automatique de contrôle à maintien d’appui, que le conducteur doit régulièrement actionner pour prouver qu’il n’est pas victime d’un malaise. Selon le rapport final du Bureau d’enquête des accidents de transports terrestres, publié en , « trois facteurs ont contribué à cet accident : la conception de la rame (...), l’ergonomie de l’alarme du dispositif de veille (...), l’attention du conducteur mobilisée par deux piétons cheminant sur la plateforme. » Les enquêteurs formulent trois recommandations. Aux exploitants de tramway: « S’assurer que le conducteur
dispose d’un délai suffisant » entre le déclenchement de l’alarme de veille et le freinage d’urgence. Autre préconisation : vérifier que la norme européenne sera bien respectée dans les futures rames de tramway. Dernière recommandation, à l’attention d’Alstom : rendre le système de freinage plus doux et gradué, « dans des conditions technico-économiques acceptables. »
L’expression fait bondir Me Yannick Le Maux, qui livre sa propre lecture : « En gros, on privilégie les finances d’Alstom à la sécurité des passagers…