Nice-Matin (Cannes)

Une navette « artistique» pour le Suquet !

La navette, inaugurée hier ainsi que les travaux de piétonnisa­tion du Suquet, permet d’atteindre l’église sans se fatiguer. Nice-Matin a testé et écouté les 1ers voyageurs

- CHRYSTÈLE BURLOT cburlot@nicematin.fr

Elle a été accueillie avec le sourire dans les rues de la vieille ville : « Ses couleurs, sa petite taille, je la trouve très mignonne » a résumé une dame en la voyant arriver toute pimpante à la gare routière. Depuis mardi, la navette électrique Suquet des artistes – qui a été inaugurée hier – transporte habitants et visiteurs qui n’auraient pas le courage (ou le temps) de grimper jusqu’à l’église. Une vraie alternativ­e aux véhicules de particulie­rs et une manière d’accompagne­r la piétonnisa­tion du secteur mise en place il y a quelques mois. Nice-Matin a pris son billet au départ de 15 h 40 à la gare routière. « Je pars dans dix minutes » lance, plein d’entrain, Daniel le chauffeur. « Vous avez devant vous le plus heureux des hommes. J’adore cette petite navette : elle est facile à conduire, elle fait sourire tout le monde et elle participe à la promotion du Suquet, c’est génial… » complète l’employé de Palm Bus. Entre-temps, une vieille dame et deux jeunes femmes sont montées : « Elle est trop, regarde et toute neuve, on sent encore le moelleux des sièges » dit l’une à sa voisine. Le véhicule se met en route. Silencieux bien sûr : il roule à l’électrique.

À ne pas confondre avec Elo !

Il fait le tour de la gare routière et se dirige vers le Suquet. « Mais vous allez où, Monsieur ? » s’inquiètent les trois voyageuses. Le chauffeur, apparemmen­t habitué à cette confusion, rectifie: « Attention Mesdames, vous êtes dans la navette du Suquet, pas dans Elo ! » En riant, les passagères descendent et se dirigent vers un autre arrêt. Il faut dire que les véhicules se ressemblen­t comme deux gouttes d’eau. Différence de prix À part le prix, dira ce groupe qui attend à l’arrêt suivant : 1, 50 € le trajet contre 0,75 € pour Elo, utilisable toute la journée, Pour lui, le voyage est trop cher, il ira à pied. Rues Pierre Gazagnaire, Victor Tuby... Et un voyageur monte Pont des Suisses. « Je savais que la navette démarrait aujourd’hui, je voulais la tester » dit-il avant de s’inquiéter que l’arrêt de la rue des Suisses ne soit pas installé. « C’est parce qu’il y a des travaux: vendredi (N.D.L.R. : hier donc) ce sera réglé et vous aurez un arrêt devant la laverie» lui explique le chauffeur. Autre ajustement assuré hier également : la montée vers le Suquet (la boucle entre rue Périssol, place Chanoine, rues Paul Grau, la Castre et de nouveau Périssol), impossible jusqu’à hier, là encore pour cause de travaux. Désormais elle est ouverte, plus besoin de grimper !

 ??  ??
 ??  ?? Départ de la gare routière… La navette mettra  minutes pour effectuer un tour complet… Dessous : ambiance provençale pour l’inaugurati­on hier. (Photos C. B. et Gilles Traverso)
Départ de la gare routière… La navette mettra  minutes pour effectuer un tour complet… Dessous : ambiance provençale pour l’inaugurati­on hier. (Photos C. B. et Gilles Traverso)

Newspapers in French

Newspapers from France