Pointe Croisette: « Ouverts à tout, mais… »
Le Palm Beach, une partie de poker menteur ? Les copropriétaires de la Pointe Croisette – auxquels appartient l’emprise sur laquelle est édifié le Palm Beach – et le groupe Partouche (locataire jusqu’en ) semblent à la fois partenaires et adversaires, et doivent obligatoirement se mettre d’accord sur une cession de l’établissement à un tiers. Qui bluffe ? Qui change la donne ? L’association Barrière-Pada Events est-elle hors jeu? « Officiellement, nous ne savons pas si la vente se fait ou pas, affirme Patrick Pimpaud, au nom du syndicat. Nous, nous ne sommes fermés à rien et restons ouverts à tout, mais d’autres projets de reprise existent aussi ». Un investisseur anglais (Barberhoney, associé à Corinthia hôtels), un groupe américain et un autre luxembourgeois seraient également sur les rangs pour reconstruire « un resort hôtelier avec piscine». Exigence des copropriétaires : ne pas dépasser l’emprise foncière existante. « On ne veut pas qu’on vienne polluer le site. Si on dévalorise l’environnement, on dévalorise notre patrimoine privé. Nous voulons quelque chose d’agréable, qui participe au renouveau du quartier, afin d’éviter une ruine ou un squat». Et de renvoyer Patrick Partouche à ses responsabilités: «Avec le casino en , il devait exploiter la piscine et un resto de luxe, ce qu’il n’a jamais respecté. Et notre bail prévoit bien une activité casino. Alors, qu’on ne nous fasse pas de coups tordus, et qu’on nous donne des garanties, parce qu’on serait en droit de réclamer la résiliation du bail en justice». Qui paiera pour voir ?