Sans souci, sans problème

Emmanuel Macron n’a vraiment pas à s’inquiéter : François Hollande a promis d’être toujours à côté de lui. Un sacré renfort. Même s’il oblige la gouvernante des appartements privés de l’Elysée à prévoir une chambre supplémentaire pour un partant qui n’aura pas trouvé la sortie. Pour le fonctionnement, l’expérience de l’un viendra quotidiennement au secours des hésitations de l’autre. Le chômage poursuivra-t-il son inexorable montée ? François rappellera à Emmanuel toutes les mesures prises, souvent à son instigation. La dette publique continuera-telle à augmenter ? Celui qui fût à la tête de la Corrèze, département le plus endetté de France, communiquera à son juvénile successeur sa recette magique : il n’y a qu’à augmenter les impôts lorsqu’on ne sait pas diminuer les dépenses. La loi travail braquera-t-elle toujours les syndicats ? François conseillera sans doute à Emmanuel de faire appel à Myriam qui connaît le texte litigieux mieux que personne. Notre engagement militaire au Mali sera-t-il reconduit en dépit de toutes les promesses ? Hollande fera valoir à Macron que c’est le prix à payer pour aller se faire applaudir à   kilomètres de Paris lorsque les Français boudent. Enfin, si l’on manque de professeurs, l’agrégé François Bayrou,  ans aux prochaines législatives, est encore volontaire pour écrire l’Histoire de

France plutôt que l’enseigner.