Nice-Matin (Cannes)

Selon le staff, la situation était «gérable»

- A. L.

Avoir appelé la police pour gérer une situation hors de contrôle ? La version fait bondir le staff de l’artiste. « Regardez qui nous sommes : on ne collabore pas avec la police. » Elle est également réfutée par le personnel de FootKorner, pour qui les forces de l’ordre seraient arrivées «par hasard » et auraient décidé d’annuler la séance de dédicace, prévue à  heures. Anthony Bauderon, le gérant, assure que l’événement avait été signalé en amont à la police, « comme on le fait à chaque fois qu’on organise quelque chose ». Dans l’après-midi, la foule s’amoncelle devant l’enseigne, avec une ampleur inattendue : « On ne s’attendait pas à un tel engouement », reconnaît le gérant. « Le public était chaud », sourit Elams. « Il y avait des mouvements de foule, les gens voulaient tellement rentrer. Mais la situation était gérable », assure son producteur, avant de faire référence à d’autres événements de la tournée où les choses s’étaient bien passées. Ils assurent qu’une vingtaine de personnes au total étaient en charge de la sécurité. « La police est arrivée par hasard et nous a demandé de mettre fin à la séance de dédicace pour disperser la foule », s’énerve à son tour Anthony Bauderon. Le ton monte entre les organisate­urs et les forces de l’ordre, qui leur parlent de l’arrêté préfectora­l qui régit les rassemblem­ents publics. « Ils ont menacé de faire fermer le magasin si on n’arrêtait pas tout de suite. » Ils tentent d’abord de négocier, mais « les flics nous ont dit qu’ils n’étaient pas là pour nous aider », souffle le rappeur. C’est dans ces conditions que Elams, pour montrer que l’événement prenait fin, aurait accepté d’être évacué dans un véhicule de police… avant d’en descendre quelques rues plus loin. Selon l’équipe, c’est l’annonce de l’annulation et l’exfiltrati­on qui ont échauffé les esprits : c’est là que les débordemen­ts auraient éclaté, notamment avec une masse de jeunes décidés à suivre la voiture du staff pour obtenir les dédicaces.

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« Le public était chaud », reconnaît le rappeur, « mais la situation était gérable », selon son producteur (ci-dessus ensemble).

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