Ça tweete Le Modem local entre colère et apaisement
«Respect à @EmmanuelMacron ! À ans, il fait le hold-up du siècle ! » président délégué LR de la Région, dimanche, h .
« Je soutiendrai aux législatives les candidats de la droite et du centre qui ont une attitude républicaine sans ambiguïté avec #FN. » dimanche, h .
« Dans mois #Macron ne sera pas plus aimé que #Hollande et les “marcheurs” n’assumeront déjà plus... » Grégoire de Linares ,FN niçois, dimanche, h .
« Scandalisé par les factieux qui manifestent le lendemain d’une élection. Accepter le verdict des urnes c’est la base de notre République ! » Yann Librati, PS niçois proche de Benoît Hamon, lundi, h .
«Tu as raison Marion : rien de plus important que nos enfants. Merci de ton engagement, de ton travail. Nous nous retrouverons! » opposante FN niçoise, mardi, h .
« Ce que nous voulons c’est éviter d’avoir nos propres frondeurs au sein de la majorité. On veut un engagement clair. » Christophe Castaner, leader régional d’En marche !, jeudi, h .
« En effet, de nombreux candidats #REM n’ont pas de mandat électoral. Mais pour certains, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Étonnant, non ? » David Lisnard, maire LR de Cannes, jeudi, h .
« Ils se mirent #EnMarche, puis arrivèrent penauds rue de Solferino. cc @bayrou. » ,FN niçois, vendredi, h .
« Donc les candidats LR à #Nice exigent la suspension d’un décret pris par... un gouvernement LR ! #DécretPlage » président niçois d’Anticor, hier, h .
Sélection : F. M. Le magazine Capital a établi un classement des députés les plus actifs durant la législature écoulée, en s’aidant des travaux du collectif Regards citoyens qui, pendant cinq ans, a compilé les données disponibles sur l’activité des parlementaires, au regard de six critères essentiels : rapports rédigés, amendements proposés, présences en commissions, interventions dans l’hémicycle, propositions de loi écrites et questions orales posées. Sur cette base, le député LR niçois Eric Ciotti arrive en troisième position, derrière André Chassaigne, député communiste du Puyde-Dôme et Denis Baupin, député écologiste de Paris. En queue de peloton, à l’aune des mêmes critères, figure en revanche le député cannois Bernard Brochand. Déjà mis à mal par les statistiques lors de la précédente législature, il avait contesté les chiffres et défendu une approche « de proximité plutôt que de présentéisme » de son mandat de député. Lutte ouvrière va présenter des candidats dans toutes les circonscriptions des Alpes-Maritimes aux législatives. À savoir : Agnès Benkemoun, médecin hospitalier, dans la re ; Alain Bouilleaux, cuisinier, dans la e ; Marie-José Pereira, aidesoignante, dans la e ; Joseph Markiel, maquettiste, dans la e ; Jean-Marie Alexandre, informaticien, dans la e ; Danièle Bartoli, ouvrière, dans la e ; Christian Pétard, éducateur, dans la e ; Liliane Pécout, agent d’entretien, dans la e et Véronique Fressignaud, animatrice, dans la e.
L’Union populaire républicaine, qu’a contribué à faire connaître François Asselineau, va également présenter des candidats dans toutes les circonscriptions du département. Eric Boizet dans la re ; Axel Thomas dans la e ; Geneviève Blache dans la e ; René Maiolino dans la e ; Patricia Ney dans la e ; Gilles Marceau dans la e ; Virginie Pacorel dans la e ; Denise Grison dans la e et David Pauchet dans la e. Dans une situation difficile, le PS devrait lui attendre la toute dernière limite, sans doute jeudi, pour dévoiler ses candidats azuréens. « Il y aura en tout cas bien un candidat socialiste, ou soutenu par le PS, dans chacune des circonscriptions », indique le leader du parti Xavier Garcia. La finalisation des candidatures dépend en fait d’ultimes ajustements en cours de discussion avec les écologistes et le PRG. Ancien conseiller régional, à l’époque où Jean-Marie Le Pen présidait le groupe frontiste à la Région, Hubert de Mesmay avait fait les frais du renouvellement générationnel et idéologique du FN lors des dernières régionales. Le retrait de la politique de Marion Maréchal-Le Pen lui a fourni l’occasion de régler ses comptes cette semaine. « Les électeurs de Paca, qui voici dix-huit mois ont fait avec force et gravité un choix marqué entre Christian Estrosi et Marion MaréchalLe Pen, apprécieront la légèreté, le dédain que l’un et l’autre, chacun campé dans son registre, leur renvoient Après le couac des investitures macronistes qui a déclenché la colère de François Bayrou, Fabien Bénard, responsable du Modem , a tenu tout à la fois à dire ses propres regrets et à calmer le jeu… Il a ainsi souligné que « si le Mouvement démocrate, au plan national, a été trompé et très mal servi, l’entente entre les responsables des deux équipes dans les Alpes-Maritimes reste parfaite. La logique du renouvellement doit vite l’emporter sur les quotas. Nous restons simultanément… Marion aura fait un petit tour comme une enfant gâtée dans un magasin de jouets, pour mieux repartir en laissant le FN, notamment dans le , en état de décrépitude. Marion, qu’on attendait Maréchal… de champ de bataille, n’aura été, en définitive en retournant dans ses foyers, qu’une Marion Maréchal… des logis. » Alors que La République en marche n’a pour l’instant investi des candidats que dans six circonscriptions des A.-M., Patrick Beloncle, qui se présente comme « un macroniste de la première heure, qui a adhéré dès le avril » ,afaitactede candidature à la candidature pour la e circonscription. Cet ancien président régional d’un syndicat patronal normand a la particularité d’avoir été secrétaire du… FN dans le Calvados et candidat sous cette étiquette aux cantonales, en . « Une erreur de jeunesse, qui ne correspond pas à ce que je suis, plutôt un libéral, quelqu’un de droite modérée », assure-t-il. Aujourd’hui consultant en immobilier en région cannoise, il estime pouvoir être la figure de la société civile de nature à compléter le casting de La République en marche. Pas sûr que ça passe ! Le double retrait de la Région de Christian Estrosi et de Marion Maréchal-Le Pen hérisse le poil, c’est peu dire, de David Nakache, président de l’association « Tous citoyens ! ». Constatant notamment à regret que « Nice et les Niçois sont considérés comme de simples variables d’ajustement dans une carrière politique » et que « le non-cumul des mandats est contourné avant même son entrée en vigueur », il sereins. Il n’est d’ailleurs nullement question de ménager Estrosi, Salles et Sattonnet (les candidats LR-UDI qui n’ont, pour l’instant, aucun candidat En marche ! en face d’eux, ndlr), ce sont des grandes personnes ! » Fabien Bénard veut regarder devant : « Pour nous au Modem , l’alliance doit à tout prix être maintenue et il existe des marges de rééquilibrage, les circonscriptions restantes, les membres du gouvernement… Localement, nous attendons la nomination très rapide de avance deux propositions pour contribuer à la moralisation de la vie publique : « . Qu’un élu qui n’a pas achevé son mandat de façon volontaire et sans justifier d’un cas de force majeure ou d’une situation exceptionnelle rembourse l’intégralité des indemnités perçues pour ce mandat. . Qu’un élu exerçant un mandat exécutif local ne puisse pas être candidat à un autre mandat exécutif local tant qu’il n’a pas achevé son mandat en cours, s’il ne justifie pas d’un cas de force majeure ou d’une situation exceptionnelle. » Jean-François Téaldi, candidat du PC dans la circonscription (Cagnes), n’a pas sauté de joie en apprenant que La France insoumise présentait face à lui une candidate, en la personne de Prune Helster-Noah. « Alors que les scores de Jean-Luc Mélenchon, pour lequel j’ai fait campagne, pouvaient laisser espérer une qualification pour le deuxième tour, cette décision obère cette possibilité », regrette-t-il amèrement. Jean-François Téaldi l’a d’autant plus mauvaise qu’un accord pour des candidatures communes a en revanche été validé entre La France Insoumise et le PCF sur les trois circonscriptions de Nice et au Cannet. David Lisnard, le maire LR de Cannes, manie l’encensoir et la fourche à l’endroit de notre candidate société civile dans la e circonscription, Nice et montagnes, qui fera campagne pour un projet et pas contre tel ou tel sortant ! » Il ne peut toutefois s’empêcher de regretter que « Philippe Briand, prof d’histoire qui avait postulé pour la e circonscription, celle de Menton, dans laquelle il s’est beaucoup investi, se soit vu préférer une candidate, de valeur certes, Alexandra Valetta-Ardisson, qui arrive de Grasse. Cela fera le jeu du candidat Front national… » Sans doute cette campagne électorale à rallonge depuis deux ans m’a-t-elle épuisé. Je ne réussis plus à éprouver la moindre indulgence envers qui que ce soit. J’aimerais bien, pourtant, me laisser convaincre que le regain démocratique est aujourd’hui en route. Mais tout ce que je vois, à gauche, à droite, au centre et aux extrémités, s’avère peu propice au réconfort. Le poids des ans n’arrange rien à l’affaire. Les grosses ficelles n’échappent plus à un oeil qui en a trop vu. Elles ne trompent personne, à vrai dire. Car tout respire la fausseté dans le grand charivari actuel. Chacun y défend son bout de gras, à grand renfort de calculs d’épicier. Opportunisme, tractations, revirements, sauve-qui-peut, postures, arrivisme si grossièrement camouflé, j’ai l’impression de ne plus déceler que ça à longueur de journée. C’est la fatigue, sûrement. Cette tambouille électorale a toujours existé. Elle n’est que le reflet de la nature humaine. Les carambouilles législatives nous exposent au pire de la politique, qui ne se réduit pas, dieu merci, à ce jet incontinent d’hypocrisie. Alors vite, qu’on en finisse, pour que commencent les choses sérieuses !
Marion Maréchal-Le Pen, après l’annonce de son retrait de la politique. « Elle fait incontestablement partie des dix merveilles de notre vie politique, comme Malek Boutih dans un autre registre à gauche… Mais j’ai été choqué de l’entendre dire qu’elle quittait la politique pour s’occuper de sa fille. Quantité d’artisans, de commerçants ou autres salariés ont aussi des horaires déments et parviennent malgré tout à s’occuper de leurs enfants… »