Les Capitoulans fêtent les ans de la Saint-Pons
Depuis 1867, les Capitoulans perpétuent avec la même ferveur la traditionnelle fête de la SaintPons. Un rendez-vous populaire quatre jours durant, depuis vendredi dernier et jusqu’à ce soir, qui fait honneur aux racines provençales et aux valeurs du quartier. Ainsi, la matinée commençait hier par l’aubade de l’Académie Provençale de Mandelieu-La Napoule, présidée par Élisabeth Porcel. Après la messe célébrée en extérieur par le Père Parmentier, toute l’assemblée s’est lancée dans une procession à travers les ruelles (rue Saint-Vincent-de-Paul ; rue du cimetière, place du Souvenir-Français ; rue Marius-Martin ; Bd Jeanne-d’Arc) avec en tête de cortège, la relique du saint chéri par les fidèles de la paroisse et les habitants du quartier. De retour sur la place du SouvenirFrançais, à deux pas du monument aux Morts, une centaine de personnes entouraient les jeunes en costumes (quatre filles et un garçon) qui commençaient la danse de la souche. Mais encore fallait-il que la souche en question s’enflamme correctement. Et c’est grâce à l’intervention « providentielle » du Père Parmentier que le fagot de bois a finalement pris feu. Quelques minutes plus tard, le club de voitures anciennes de collection «American Music & Custom Côte d’Azur », invité pour l’occasion par la municipalité, avait posté sa dizaine de belles mécaniques sur le parking de la mairie annexe (Chevrolet Corvette, Ford Mustang, muscle cars). Le comité de la Saint-Pons, présidé par Chantal Rebuffel, et qui orchestre cette belle manifestation, proposait à tous de se réunir sous le grand chapiteau monté sur la grand-place.
Vers une modernisation du quartier
Excusé pour son absence matinale puis son retard – car retenu à Pégomas pour une réunion départementale – le maire Henri Leroy a souhaité faire un bilan sur les chantiers déjà lancés et ceux à venir : « Bâtir un programme, c’est dur… Il faut savoir ce que veulent les gens, s’appuyer sur les racines d’un quartier. Nous avons réalisé dix opérations de voirie pour un investissement de 940 000 euros ; dans le domaine des crèches, bâtiments publics et écoles, nous avons réalisé six opérations pour 890 000 euros ; puis, dans la Siagne, on nous a obligés à investir 30 000 euros. Vous savez pourquoi ? Pour faire un passage d’anguilles! Oui, oui! Vous savez l’administration a des raisons que la raison ignore. [Rires soutenus dans l’assistance]. N’oublions pas l’investissement de 460 000 euros pour les travaux à venir d’installation des bâtardeaux pour l’école Marie-Curie, des exécutoires d’eau pluviale. » Le maire a rappelé ensuite, en présence de son adjoint Sébastien Leroy, « un enfant du quartier, qui a rempli sa culotte sur la route de l’école, juste à côté », que Capitou allait être modernisé. « J’ai constitué une équipe chargée de faire uns proposition, avec des élus, j’ai demandé de consulter un cabinet d’ingénierie environnementale, d’y associer un cabinet de stationnement et de circulation car les problèmes sur Capitou – vous me l’écrivez souvent ! – c’est le stationnement anarchique ; et les jeunes qui, parfois, comme hier soir [avanthier] peuvent faire du désordre. L’élu l’a assuré : « Les riverains seront consultés, mais ses « engagements de réalisations seront concrétisés tout en respectant notre identité provençale ».