Nice-Matin (Cannes)

Une mère de famille corruptric­e d’un ado

- 1. Le prénom a été changé. CH. P.

Glawdys(1) a 36 ans, trois enfants et vit à Valbonne. Elle est mère au foyer, avoue une libido débordante mais s’ennuie profondéme­nt avec son mari. L’automne dernier, elle jette son dévolu sur un ancien voisin âgé de 15 ans. Elle se met en scène dans des poses suggestive­s, voire pornograph­iques, et les envoie sur l’ordinateur de l’adolescent. Elle lui demande de lui envoyer en retour une photo de son anatomie. Le jeu dure plusieurs semaines et confine au harcèlemen­t. Jusqu’au jour où le jeune garçon se laisse convaincre de rejoindre son aînée dans sa voiture pour un rendez-vous nocturne. Il ouvre la fenêtre de sa chambre, passe par les toits et retrouve sa dulcinée sur un parking, à l’arrière d’une fourgonnet­te aménagée. Le lycéen a droit à une leçon d’éducation sexuelle complète. Les rencontres avec l’adulte et le mineur s’accélèrent au détriment de la scolarité du jeune homme. Et de sa scolarité puisque lors d’une nuit pluvieuse, il glisse du toit et manque de se blesser. C’est d’ailleurs à cette occasion que ses parents découvrent cette liaison dangereuse. Ils hésitent mais finissent par déposer plainte, sans pour autant demander le moindre dommage et intérêt.

Désormais fichée délinquant­s sexuels

Glawdys leur écrit qu’elle n’est « ni obsédée ni tordue mais amoureuse » et prévient qu’elle verra leur fils quand elle en aura envie. Sauf que la justice a mis le hola. Lors de l’audience présidée par Marc Joando, la trentenair­e, jugée pour « corruption de mineur », est apparue repentante. Le parquet a requis six mois de prison avec sursis. Le tribunal l’a condamné à huit mois, entièremen­t assortis du sursis. La mère de famille figure désormais sur le fichier des délinquant­s sexuels. Les scellés, essentiell­ement des photos et des objets à caractère sexuel, ont été confisqués.

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