Week-end tragique sur l’Everest : quatre morts
Quatre alpinistes – un Américain, un Slovaque, un Australien et un Indien – ont péri en tentant de gravir l’Everest lors d’un des week-ends les plus dramatiques depuis l’avalanche de qui avait fait morts. Une dizaine d’autres alpinistes ont dû être secourus ces trois derniers jours en raison de difficultés sur le « Toit du monde », ont indiqué, hier, les secouristes. Les décès de ce week-end, vraisemblablement liés au mal aigu des montagnes (), portent à six le nombre d’alpinistes qui ont péri sur l’Everest depuis le début d’une saison marquée par une météo très changeante, des vents très forts et des températures inhabituellement basses. Les conditions météorologiques se sont calmées pendant le week-end, et une fenêtre s’est ouverte pour tenter l’ascension du sommet qui culmine à mètres. En dépit du nombre important de grimpeurs sur place, personne n’a signalé de longues files d’alpinistes qui peuvent retarder l’ascension et s’avérer dangereuses, car les grimpeurs perdent des forces et gaspillent inutilement leur oxygène dans cette attente. 1. Le mal aigu des montagnes ou MAM résulte de la difficulté d’une personne à s’adapter aux conditions changeantes provoquées par un gain trop rapide d’altitude. Maux de tête, nausées, sommeil difficile, vertiges sont les signes, le plus souvent bénins, qui traduisent une acclimatation incomplète à l’altitude.Audessus de 3 500 mètres une personne sur deux est atteinte de MAM bénin et une sur cent de complications graves (oedème pulmonaire et oedème cérébral), selon la Fédération française de la montagne et de l’escalade.