AURE ATIKA HEUREUSE D’AVOIR TOURNÉ A ALGER
Elle fait partie de ces actrices qui adorent venir régulièrement à Cannes où elle avait défendu Copacabana avec Isabelle Huppert, et On ne badine pas avec Rosette, l’un des trois courts-métrages qu’elle a réalisé. La belle et charmante Aure Atika (La Vérité si je mens, Le Convoyeur, OSS 117 : Le Caire, nid d’espions)
garde de formidables souvenirs du Festival. Cette fois-ci, on la retrouve dans En attendant les hirondelles, premier long-métrage du réalisateur algérien, Karim Moussaoui, présenté à Un Certain regard. L’histoire se déroule en Algérie où passé et présent s’entrechoquent dans les vies d’un riche promoteur immobilier, d’un neurologue ambitieux et d’une jeune femme tiraillée entre la voie de la raison et des sentiments.Trois histoires en une, donc. « Je suis très heureuse de cette participation dans ce film [elle joue dans la première histoire, ndlr] parce que pour moi, c’était important de soutenir ce scénario et ce réalisateur,
explique Aure Atika qui joue une femme qui va connaître la désillusion à Alger avec un homme qui ne l’accepte pas dans sa vie. Et elle précise : « C’est un film qui raconte l’Algérie d’aujourd’hui, qui évoque l’empêchement de vivre, d’avancer, de changer, d’aimer. J’avais envie de suivre Karim Moussaoui parce qu’il avait quelque chose au fond du ventre. On a tourné dans des conditions difficiles. J’avais l’impression de plonger dans un Alger des années 50 ». En attendant les hirondelles sortira
le 5 novembre. Aure Atika, qui connaît un succès critique avec son premier roman Mon ciel et ma terre (Fayard) sera aussi à l’affiche de L’Un dans l’autre (sortie le 20 septembre), une comédie de Bruno Chiche avec Louise Bourgoin, Stéphane De Groodt et Pierre-François Martin-Laval.