Nice-Matin (Cannes)

AURE ATIKA HEUREUSE D’AVOIR TOURNÉ A ALGER

- Textes : ALAIN GRASSET Photos : CHRISTOPHE GIRAUDEAU

Elle fait partie de ces actrices qui adorent venir régulièrem­ent à Cannes où elle avait défendu Copacabana avec Isabelle Huppert, et On ne badine pas avec Rosette, l’un des trois courts-métrages qu’elle a réalisé. La belle et charmante Aure Atika (La Vérité si je mens, Le Convoyeur, OSS 117 : Le Caire, nid d’espions)

garde de formidable­s souvenirs du Festival. Cette fois-ci, on la retrouve dans En attendant les hirondelle­s, premier long-métrage du réalisateu­r algérien, Karim Moussaoui, présenté à Un Certain regard. L’histoire se déroule en Algérie où passé et présent s’entrechoqu­ent dans les vies d’un riche promoteur immobilier, d’un neurologue ambitieux et d’une jeune femme tiraillée entre la voie de la raison et des sentiments.Trois histoires en une, donc. « Je suis très heureuse de cette participat­ion dans ce film [elle joue dans la première histoire, ndlr] parce que pour moi, c’était important de soutenir ce scénario et ce réalisateu­r,

explique Aure Atika qui joue une femme qui va connaître la désillusio­n à Alger avec un homme qui ne l’accepte pas dans sa vie. Et elle précise : « C’est un film qui raconte l’Algérie d’aujourd’hui, qui évoque l’empêchemen­t de vivre, d’avancer, de changer, d’aimer. J’avais envie de suivre Karim Moussaoui parce qu’il avait quelque chose au fond du ventre. On a tourné dans des conditions difficiles. J’avais l’impression de plonger dans un Alger des années 50 ». En attendant les hirondelle­s sortira

le 5 novembre. Aure Atika, qui connaît un succès critique avec son premier roman Mon ciel et ma terre (Fayard) sera aussi à l’affiche de L’Un dans l’autre (sortie le 20 septembre), une comédie de Bruno Chiche avec Louise Bourgoin, Stéphane De Groodt et Pierre-François Martin-Laval.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France