Nice-Matin (Cannes)

ANTOINE COESENS LE FLIC DE CENTRAL NUIT NE PASSE PAS INCOGNITO

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Antoine Coesens, c’est à la fois une vraie gueule de cinéma, et une voix grave et douce en même temps, à nulle autre pareille. Aux côtés de sa compagne, l’acteur de la fameuse série Central nuit, créée notamment par un certain Olivier Marchal, séjourne à Cannes depuis le début du Festival. Le couple, qui réside à Aix-en-Provence (où ce natif de Lille a passé son adolescenc­e avant de revenir dans le Nord), n’est pas comme la majorité des festivalie­rs. Pas question de descendre dans un palace. « Nous sommes hébergés chez un ami, le réalisateu­r Nabil Bouraghda, avec lequel je travaille aussi en ce moment », explique Antoine Coesens. Et de poursuivre : « On se connaît depuis longtemps puisque j’avais fait sous sa direction Les Onze coups de minuit [en 2005, ndlr].

Et depuis l’an dernier, il s’est attelé à un long-métrage qui se tourne petit à petit, dans lequel je joue un père de famille aux prises avec quelques soucis. Je profite de ma présence à Cannes pour continuer les prises de vues. D’ailleurs après notre déjeuner, je vais aller tourner dans la soirée avec Nabil de nouvelles séquences de ce long-métrage qui me tient à coeur » . La situation amuse énormément Antoine Coesens. « C’est quand même étonnant d’être à Cannes et de tourner un film pendant le Festival. Peu d’acteurs peuvent se targuer d’un tel privilège. » C’est sûr. D’autant qu’ici, l’ex-policier de Central nuit, une quarantain­e d’épisodes, ne passe pas incognito. Bien au contraire : « Les gens me reconnaiss­ent et me réclament gentiment des autographe­s. C’est incroyable la force du petit écran ». C’est clair,

sa gueule, sa voix de titi parisien y sont sans doute pour beaucoup.

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