«C’était presque la déprime»
Les volleyeurs français entament un nouveau cycle lors du tournoi de qualification pour le Mondial-2018, qui débute demain à Lyon. Le sélectionneur Laurent Tillie s’est confié.
Quels enseignements avez-vous tiré de l’échec des Jeux de Rio ?
Dans le sport de haut niveau, on n’est jamais arrivé. Même si on avait démontré nos capacités à décrocher des médailles, on s’aperçoit que l’on n’est jamais prêt. Il faut se dire que les adversaires vont être encore plus forts que ce que l’on peut imaginer. Cela demande beaucoup d’humilité. Le niveau des JO, c’est dix marches au-dessus des compétitions que nous avions jouées auparavant.
Avez-vous frisé le burn-out ?
On l’a frôlé avant les Jeux. C’est pour cela que notre premier match des JO contre l’Italie était catastrophique. Nous nous situions entre le burn-out et l’envie de réussir malgré tout.
Vous sortez d’une expérience mitigée en club avec les Cannoises et n’avez pas souhaité poursuivre. Est-ce trop compliqué d’être sur deux fronts à la fois ?
Quand je suis rentré en France après les JO, c’était presque la déprime. Je n’avais rien envie de faire. Cela m’a permis de rester actif. Le challenge était difficile mais intéressant. Le problème c’est le calendrier. Les deux sont incompatibles. Dorénavant, je me consacre à l’équipe de France.