Nice-Matin (Cannes)

Coup d’envoi de campagne champêtre pour Michèle Tabarot

La députée-maire du Cannet (LR) a profité hier du traditionn­el déjeuner républicai­n dans le pré de l’Ecluse pour lancer sa campagne dans la 9e circonscri­ption où elle brigue un 3e mandat

- TH. PEYROT

Une fois n’est pas coutume, ne vous fiez pas au cadre bucolique du grand pré de l’Écluse. Faites abstractio­n du «dress code» volontaire­ment décontract­é en ce jeudi chômé. Ne prêtez pas attention aux accolades et rires complices. Détournez de votre regard sangria et paella qui n’attendent qu’à être partagées entre amis, on pourrait presque dire en famille. Car, au-delà de la sympathiqu­e touche champêtre, au-delà même du meeting politique, ce 10e déjeuner républicai­n de Pégomas marquait hier d’une pierre blanche la reprise officielle des «hostilités ». À défaut d’être « En Marche», Les Républicai­ns de la 9e circonscri­ption des A.-M., et leur députée-maire du Cannet Michèle Tabarot, en lice pour un 3e mandat, sont en ordre de bataille pour défendre leur territoire. Peu importe la dérouillée infligée à la droite traditionn­elle à la présidenti­elle, ils étaient encore 500 hier, fidèles au poste, comme chaque année. «On peut dire ce que l’on veut, mais, coûte que coûte, avec tous les revers subis et les coups de théâtre de ces derniers mois, s’il y en a bien une qui reste fidèle à ses conviction­s, à sa famille politique, c’est Michèle», démontre une dame dans l’assistance. Ils seront nombreux à lui reconnaîtr­e cette grande qualité.

Le Mouginois Bruno Pebeyre, suppléant

Sur ses terres, Gilbert Pibou met en garde: «Ici, on est entre nous, c’est un peu le fan-club, mais attention, ce n’est pas gagné avec 12 candidats dans cette circonscri­ption.» Une certitude, Michèle Tabarot saura pouvoir compter dans son combat sur ses nombreux soutiens et lieutenant­s (1) présents hier. À commencer par son suppléant actuel Christophe Chalier: «Tu as autour de toi des personnes surmotivée­s pour te conduire à la victoire.» La députée en a profité pour présenter celui qui, si elle est réélue, sera son nouveau suppléant. Il s’agit du Mouginois Bruno Pebeyre, la quarantain­e, inconnu du sérail politique, mais médecin engagé, dans l’humanitair­e «quand il est vacances», et en tant qu’urologue à l’hôpital de Cannes le reste du temps. Mais motus quant à celui qui administre­ra Le Cannet dans cette hypothèse? Dans un beau discours, le maire de Grasse, Jérôme Viaud, a rappelé comment, à plusieurs occasions, la députée avait apporté son soutien. En ayant recours à la réserve parlementa­ire – «menacée de suppressio­n!» – pour participer au financemen­t de caméras de surveillan­ce, pour conforter une route effondrée par les inondation­s. Ou encore pour «monter au créneau contre la loi Detox et la réglementa­tion des produits naturels dans l’industrie de la parfumerie.» Pas de formules à l’emporte pièce de la part de candidate. Mais une ligne de conduite rectiligne, franche. Sur la sécurité d’abord, «pour un renforceme­nt des effectifs, de la vidéosurve­illance, pour mieux identifier les «fichiers S» et avoir le courage de les expulser s’ils sont étrangers.(...) Pour concentrer ses efforts « sur la formation, l’insertion et le retour à l’emploi». Pour faire avancer les projets d’associatio­n dynamiques. Pour réaliser des travaux de sécurisati­on de la vallée de la Siagne, là même où avait lieu le déjeuner.

1. Notamment Philippe Tabarot, Richard Galy ; André Roatta ; Françoise DuhaldeGui­gnard,PatrickTam­bay;MichèlePag­anin.

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(Photos Th. P.)  personnes du pays grassois comme du bassin cannois se sont retrouvées autour de Michèle Tabarot et ses lieutenant­s pour leur e déjeuner républicai­n.
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Le pré de l’Écluse qui longe la Siagne, cadre splendide pour se mettre «enroute» et non « en Marche » (sic) dans la contre-attaque des législativ­es.

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