«Il y a eu une remise en question»
Le meneur monégasque Dee Bost est en mode diesel depuis le début de ces playoffs. Si ses coups de sang n’ont pour l’heure pas encore porté préjudice à ses compères, l’international bulgare, natif de Charlotte aux Etats-Unis, reste précieux à la finition. D’autant plus dans le money-time. Que ce soit dans la première ou la deuxième manche, il a à chaque fois enfilé 12 unités à partir de la trentième minute de jeu. Et permis entre autre à l’ASM de croire toujours en son rêve.
Dee, est-ce qu’on se sent plus détendu après avoir arraché ce match d’appui ?
Je ne vois pas les choses comme ça. On est toujours en vie et c’est le principal. Il fallait réparer toutes ces erreurs faites dans le premier match. Défensivement, c’était beaucoup mieux, les shoots passaient plus facilement. Les choses sont rentrées dans l’ordre. Beaucoup de gens pensaient que nous allions perdre à Villeurbanne mais on a donné la meilleure des réponses. C’est une équipe qui n’accepte pas la défaite. La preuve, nous n’avons jamais perdu deux matchs de suite depuis le début de saison.
Y a-t-il eu une grosse discussion de groupe après la défaite de lundi ?
On a regardé le match tous ensemble le lendemain, décortiqué tout ce qui n’allait pas. Ware ou Andersen nous avaient fait vraiment mal. Il y a eu une remise en question de chacun pour aller chercher ce match . La saison ne pouvait pas s’arrêter mercredi soir. Et même quand l’ASVEL a mené chez elle (-, ndlr), on savait qu’on allait s’imposer. Notre groupe a prouvé qu’il savait être solidaire et combatif dans un moment aussi charnière.
Et quand la défense va, tout va finalement…
On sait que c’est notre plus grand atout. Si on veut construire offensivement comme on le sent, il faut absolument que ça parte de bases solides derrière. On se doit de rentrer de la même façon sur le parquet demain (aujourd’hui).